Des coups de feu ont été entendus dans la nuit de jeudi dans la capitale gabonaise 24h après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle et la victoire serrée du président Ali Bongo, a indiqué Bbc Afrique.
Les activités économiques tournent au ralenti et peu de fonctionnaires se sont rendus au travail tandis que la ville reste quadrillée par les militaires. Les forces de sécurité gabonaises ont arrêté plus de mille personnes durant la deuxième journée de violence suite aux résultats du scrutin.
Trois personnes auraient trouvé la mort à Libreville. Des manifestants soutenant le camp de l’opposition ont envahi les rues de la capitale gabonaise peu après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo Ondimba aux élections présidentielles.
L’ONU, l’Union européenne, les Etats-Unis et la France appellent à une meilleure transparence autour des résultats. Le ministre de l’Intérieur Pacome Moubelet Boubeya a déclaré que ce jeudi, 800 personnes ont été arrêté à Libreville et 400 autres dans les autres provinces.
Les forces de sécurité ont été déployées après que l’Assemblée nationale a été incendié et après le blocage de certaines artères principales de la ville. Ce jeudi, l’édifice était noirci par les traces de fumée et les vitres étaient brisées. Des carcasses de véhicules calcinés jonchaient les rues de la ville.