Les fuites d’épreuves constatées par l’Office du Baccalauréat ont également fait le tour du Monde. En plus des médias locaux, la presse internationale avait aussi les yeux rivés sur les dysfonctionnements notés ce Mercredi 05 juillet, au Baccalauréat sénégalais. Entre précisions, analyses et manquement d’informations, cette actualité a aussi “fuitée”, au niveau International.
“Sénégal : le Bac prend l’eau après la fuite des sujets”, titre Jeune Afrique dans un article du 05 juillet, mis à jour le lendemain. Ayant décrit les moments de suspension des épreuves, il a rapporté dans ses premiers paragraphes des propos d’un responsable de la communication au Ministère de l’enseignement supérieur. Avant de reprendre quelques tweeters, le journal de Béchir Ben Yahmed a également mis l’accent sur la crédibilité du système avec des propose de Mamadou Diouf, secrétaire général du SUDES.
Avec une image du lycée Jean Mermoz à Dakar à la une, RFI Afrique a mis l’accent sur la colère des candidats, en leur confondant avec les étudiants qui ont empêché la tenue de la conférence du Directeur de l’Office du Baccalauréat, finalement déplacée dans le locaux du MESR
En posant ses questions sur la crédibilité du Baccalauréat au niveau national et international, le360.ma a essayé de lier les faits à la corruption, qu’il qualifie d’éternelle question. En reportant la réaction des enseignants, leur correspondant à Dakar, confond parfois Mary Teuw Niane à Serigne Mbaye Thiam. Pire encore, le jour évoque des fuites pour l’épreuve de sciences de la vie et de la Terre. Ce qui n’a jamais été évoqué ni par les enseignants encore moins par les autorités.