Selon des sources de Seneweb, les ordinateurs de l’Office du bac seront passés au peigne fin par les éléments de la plateforme numérique de la gendarmerie- les mêmes qui avaient en charge l’enquête sur le photomontage du chef de l’État- et toutes les personnes pouvant être impliquées dans les fuites au bac seront entendues.
« Le procureur de la République, qui s’est autosaisi, demande une enquête exhaustive et rapide, confie une source proche du dossier. Il a saisi la Section de recherches de la gendarmerie, qui a très vite lancé ses investigations. Le commandement de la gendarmerie prend cette affaire très sérieux. C’est pourquoi il a mis à la disposition de ses hommes tous les moyens nécessaires pour la conduite de cette enquête. »
Le chef du parquet a saisi la gendarmerie hier, mercredi 5 juillet. La mission : débusquer les auteurs et éventuels complices des fuites constatées au bac 2017. Les fraudes concernent, pour l’instant, les épreuves de Français et d’Histo-Géo. Celles-ci seront reprises lundi prochain.