Décés de Momo Diop: L’émouvant témoignage de ses proches !

Si Mohamed Diop plus connu sous le pseudonyme de Momo savait qu’il n’allait plus rentrer à la maison, il ne sortirait certainement pas avec sa moto, sa roadster adorée pour » juste faire un tour » (comme il l’a dit au téléphone à un de ses amis avec lequel il partage la passion pour les « deux roues » ).
Sinon, Momo allait juste se donner du bon temps comme il adorait se divertir autour de mets copieux agrémenté d’un bon café dans le cadre assez sélect du restaurant « J-GO » aux Almadies avec ses potes comme Petit Badou etc… . Hélas, il ne pouvait pas échapper à son destin. Car, il est écrit quelque part qu’il devait tirer sa révérence sous le ciel étoilé de Dakar en cette nuit du 3 mars 2018.
Il revient à dakarposte que c’est en revenant d’une balade nocturne que cet illustre fils au notaire Pape Sambare Diop et à la discrète styliste Collé Ardo Sow a eu un accident à un jet de pierre de la villa de feu Djibo Ka. L’horloge affichait 4 h du matin. Grièvement blessé, il sera vite évacué à l’hôpital de Grand Yoff ex CTO où il a malheureusement rendu l’âme.Aux dernières nouvelles, Momo Diop a été finalement enterré au cimetière musulman de Yoff.
Il laisse orphelines une veuve, S. N. Seck et leur fille S…
Un de ses amis , encore sous le choc, de révéler que le défunt avait un faible, comme pas deux, pour la moto. A l’en croire, il s’en donnait à cœur joie. « Momo, constamment souriant, aimait rouler à vive allure ».
A t’il été emporté par un excès de vitesse? L’a t’on fauché? A t’il heurté quelque chose? Mystère et boule de gomme. » Ce que je peux vous dire, il était à l’aise aussi bien sur une moto que sur une voiture » consent à nous révéler cet ami du regretté Momo Diop.
A la question de savoir si le défunt avait d’autres centres d’intérêts, d’autres béguins…notre interlocuteur, dira qu’il se souvient que le disparu lui a une fois confié qu’il gérait une bonne partie du business de sa célèbre maman. » En fait, tata Collé n’est pas que styliste. Entreprenante, elle s’investit également dans d’autres secteurs comme l’immobilier. Momo voyageait souvent dans le cadre d’activités de sa mère » avons-nous pu tirer des vers du nez de notre source. Qui nous apprend également que le défunt était un vrai talibé mouride. Il était disciple de Cheikh Abdou Karim, Khalif de Serigne Akim Mbacké.
« On le surnommait d’ailleurs Momo beug Serigne Touba » glisse ce serveur d’un restaurant avant de renchérir que sa disparition a surtout anéanti les espoirs de cette couche défavorisée, ces autres nécessiteux qu’il aidait discrètement. « Je l’ai vu grandir et depuis presque dix ans, il distribuait des ndogous ici même sur l’intersection des Almadies » (en face du Nirvana). Momo, c’était un ange. Un gars formidable, aimé de tous surtout pour sa simplicité. Que Dieu l’accueille dans son paradis »
Comme disait l’autre, la vie doit avoir un début, un milieu et une fin pour être une œuvre d’art. Inachevée, elle resterait en suspens. Malheureusement, l’existence sur terre de Momo semble inachevée.
La rédaction de Sanslimitesn.com présente ses condoléances à la famille éplorée mais aussi et surtout à ses camarades motards.

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