Paris – Un conducteur a percuté lundi, « a priori » volontairement, un fourgon de la gendarmerie sur la touristique avenue des Champs-Elysées à Paris, puis sa voiture a pris feu lors de l’impact, sans faire de victime, a-t-on appris de sources policières.
La piste de l’acte volontaire est privilégiée par les enquêteurs. Le conducteur, à terre et inconscient, est « très, très probablement mort », a précisé le porte-parole du ministère de l’Intérieur sur place.
A priori, « il s’agit d’un acte volontaire », a affilmé une source proche du dossier.
La section antiterroriste du parquet a été chargée de l’enquête.
Une arme a été trouvée sur le conducteur qui avait été extrait du véhicule par les forces de l’ordre, selon des cources concordantes.
Une équipe de démineurs était également sur place, selon la police.
Dans ce secteur, situé en plein coeur de la capitale française, un vaste périmètre de sécurité a été mis en place, la circulation a été bloquée par les autorités et la station de métro la plus proche a été fermée au public, a constaté une journaliste de l’AFP.
Cet incident intervient moins de deux semaines après l’attaque d’un policier sur le parvis de Notre-Dame à Paris par un homme armé d’un marteau qui, blessé et arrêté, a revendiqué être un « soldat » du groupe jihadiste Etat islamique.
Les derniers attentats ayant touché la France ont ciblé les forces de l’ordre.
Le 20 avril au soir, un policier a été assassiné sur les Champs-Elysées, juste avant le premier tour de la présidentielle française, après des attaques qui ont visé des militaires, sans les tuer, au musée du Louvre et à l’aéroport d’Orly.
La France est la cible répétée du groupe EI depuis les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts.
AFP