Le triste constat est fait depuis le démarrage de l’hivernage 2019. La foudre tue en pleine capitale. Quatorze personnes ont été foudroyées en deux mois. Parmi les victimes, il y a Diakha Cissé mort avec son téléphone à la main, à la plage de l’Unité 14 des Parcelles assainies, en banlieue dakaroise, et Cheikh Fédior, foudroyé au terrain de Sacré-Cœur.
La peur est le sentiment le plus partagé par les populations. « Si tu n’as pas peur, c’est que tu n’as pas vécu cette situation », s’inquiète un habitant de Sacré-Cœur, interrogé par iRadio. Un autre interpelle les autorités, tirant la sonnette d’alarme sur la nécessité d’augmenter les paratonnerres dans les quartiers de Dakar. Ce, pour limiter les dégâts.
La qualité des paratonnerres à Dakar
Pour l’heure, l’expert en sécurité publique, Amadou Canar Diop, insiste sur la sensibilisation qui doit être menée : « Les populations doivent être sensibilisées pour connaître le comportement à adopter durant les orages. » A l’en croire, les paratonnerres déjà mis en place doivent être entretenus régulièrement » pour le respect des normes. Il ajoute : « A part la victime de Sacré-Cœur, les autres ont été enregistrés entre Tivaouane Peul et Niague, dans la banlieue. Donc, c’est au niveau des champs. L’autre, c’est à la plage. » Toutefois, poursuit-il : « La victime de Sacré-Cœur a été atteinte sur un terrain vague. La foudre atteint les personnes qui se déplacent ou qui courent dans les espaces à découvert. »