Quelques jours après les révélations des Football Leaks, le président de la Fifa Gianni Infantino se défend de tout acte « illégal » ou contraire au code éthique.
Gianni Infantino, le patron de la Fifa, est sûr de lui. Mis en cause dans les Football Leaks pour son rôle à la Fifa comme à l’UEFA, il a répété mercredi qu’il n’y avait « rien d’illégal ni de contraire » au code d’éthique dans ce qui lui est reproché. Selon les révélations de Mediapart et d’un consortium de médias européens, l’UEFA, et ses deux patrons de l’époque Michel Platini et Gianni Infantino, aurait « en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et Manchester City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des raisons politiques ».
« Le fait que vous ayez un fils d’immigrés italiens président de la Fifa ne plaît peut-être pas à tout le monde », ironise l’ancien bras droit de Michel Platini à l’UEFA. « Les règlements du fair-play financier prévoient la possibilité de négociations et d’accords (avec les clubs) », explique Infantino. « Et qui est chargé de négocier et de discuter ? L’administration », donc lui, répond-il. S’il n’y a rien d’illégal, n’y a-t-il pas violation des règles d’éthique ? « Certainement pas », assure Infantino. « Non seulement il n’y a rien d’illégal mais il n’y a rien de contraire » aux règles d’éthique.
L’Italien de 48 ans est également accusé de relations troubles avec Rinaldo Arnold, un procureur suisse, sorte de conseiller de l’ombre. « S’il est interdit en Suisse d’avoir des amis », se défend l’Italo-Suisse. « Je suis très heureux et très fier d’avoir Rinaldo (Arnold) pour ami. « Je suis autorisé à inviter un ami à un match, je ne vois absolument pas cela comme une violation (du code d’éthique) », ajoute Infantino. « Il y a des questions bien plus sérieuses qui peuvent être, sont et seront étudiées par la justice et on arrivera à une juste conclusion », conclut le président de la Fifa qui dénonce « une attaque injuste ».
lequipe