Accusé de fraude fiscale en Espagne, Angel Di Maria a passé un accord avec la justice ce mercredi : l’Argentin paiera 2 millions d’euros et sera condamné à 1 an et quatre mois de prison, qu’il ne purgera pas.
Angel Di Maria n’ira pas en prison. Accusé de fraude fiscale à hauteur d’1,3 million d’euros par la justice espagnole, l’Argentin du PSG a passé un accord ce mercredi avec le fisc pour éviter un procès et une éventuelle incarcération, informent «El Confidencial» et l’agence de presse espagnole EFE à plusieurs médias. L’ancien joueur du Real Madrid paiera deux millions d’euros, soit les 1,3 million qu’il doit plus une amende de plus de 700 000 euros.
Symboliquement, Di Maria est également condamné à un an et quatre mois de prison. Peine qu’il ne purgera pas, comme cela est souvent le cas en Espagne pour les condamnations à moins de deux ans.
La justice française enquête encore
Le cas de Di Maria, sur la table de la justice espagnole depuis le mois de décembre, a été révélé par le dossier «Football leaks», dévoilé par une douzaine de médias européens. Il lui était reproché de ne pas avoir payé d’impôts sur ses revenus liés au droit à l’image.
Et si son cas semble réglé en Espagne, il ne l’est pas en France. Le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête au mois de décembre le concernant lui et Javier Pastore. Le PSG a même été perquisitionné au mois de mars dans le cadre de cette affaire.
Plusieurs footballeurs sont rattrapés par la justice depuis plusieurs années. L’Argentin du FC Barcelone Javier Mascherano avait fait comme Di Maria en passant un pacte pour éviter la prison ferme. Lionel Messi, lui, avait décidé de poursuivre jusqu’au procès. En juillet 2016, la superstar avait finalement écopé de 21 mois de prison.
Le Parisien.Fr