Alors que l’Argentine devait affronter Israël ce samedi, c’est Lionel Messi qui aurait mené au boycott aux côtés de Javier Mascherano.
L’affaire ne désenfle pas depuis une semaine. Alors que l’Argentine devait affronter Israël ce samedi en match de préparation à la Coupe du monde, la rencontre a finalement été annulée de peur de voir la star du FC Barcelone Lionel Messi être la cible de récupération politique. Les premières conséquences tombent. En premier lieu, Messi est accusé d’avoir été le meneur de ce changement subit. Craignant pour sa sécurité, son père Jorge aurait demandé l’annulation pure et dure du match, ce qui fait que « La Pulga » serait aujourd’hui dans le viseur des belligérants. La presse espagnole assure que l’autre leader, Javier Mascherano, le serait aussi mais à un degré moindre.
En parallèle, la société COMTEC, organisatrice de l’événement et qui avait déjà versé plus de 1,5 M€ à la Fédération argentine, est en pleines tractations pour être dédommagée de ce désistement de dernière minute (20 000 billets avaient été vendus). Jeudi, des médias sud-américains assuraient même que la COMTEC envisageait de réclamer à la FIFA l’exclusion de l’Argentine du Mondial !
Une requête qui ne devrait pas aboutir puisque L’Équipe croit savoir que la Fédération israélienne ne compte pas soutenir cette requête disciplinaire. Mais rien n’est encore acté, l’occasion étant idéale pour mettre en lumière le conflit israëlo-palestinien aux yeux du monde entier.
Tribuna.com
