Après seulement une saison à Angers, Famara Diedhiou a pris la poudre d’escampette. Direction Bristol pour l’attaquant né en 92. Ses premiers pas en Championship, son départ du SCO mais aussi ses ambitions en équipe nationale, le Sénégalais se confie pour Foot Mercato.
Tout commence par un rêve. Enfant, Famara Diedhiou rêvait de participer à une Coupe du Monde. À 24 ans, l’attaquant est à deux doigts ou plutôt à deux matches de le réaliser. « Participer à une Coupe du Monde, c’est un rêve de gosse. Il n’y pas mieux dans une carrière. Je l’ai vécu en tant que supporters plus jeune lors du Mondial 2002. Ça m’a procuré beaucoup de joie, ça m’a fait pleurer aussi. Aujourd’hui, quelques points nous séparent de la Russie. On est premiers de notre groupe et il nous reste deux matches, la double confrontation face à l’Afrique du Sud (10 et 14 novembre). Il faut gagner le prochain match pour être acteur de cette compétition. On va se donner à 1000% pour y aller ». On peut entièrement faire confiance au natif de Saint-Louis pour tout donner. Il a toujours été ainsi depuis ses débuts. « J’ai toujours eu la dalle et faire ce qu’il fallait pour y arriver. J’ai eu une belle progression. Si on regarde un peu en arrière, il y a eu pas mal de galères, pas mal de pépins. Ce sont des choses de la vie. Quoi qu’il arrive, il fallait être professionnel. C’est ma détermination qui m’a emmené ici ».
Ici, c’est à Bristol City. Avant d’en arriver là, Famara Diedhiou est passé par le Dakar Sporting Club chez les jeunes. Puis il a rejoint l’Hexagone en 2011 pour jouer à Sochaux, Belfort, Épinal, le Gazélec d’Ajaccio, Clermont et enfin Angers. Un club où il a aussi réalisé un autre de ses souhaits. « C’était un rêve de jouer en Ligue 1. Angers m’a donné la possibilité de le réaliser. Je n’ai fait qu’une seule saison. Mais elle a été marquée par une finale de Coupe de France ». Pourtant, après seulement six mois au SCO, quelques clubs l’avaient déjà approché. « Quand j’étais à la CAN l’hiver dernier, j’avais eu pas mal de sollicitations de clubs. La Chine, ce n’était pas un objectif pour moi. J’étais déterminé à terminer la saison avec le SCO et attendre les propositions qui allaient arriver ». Un choix judicieux de sa part puisque d’autres écuries sont venues frapper à la porte du club français en fin de saison. « Il y a eu pas mal de clubs qui sont venus cet été et ont fait des propositions. On a discuté avec Olivier Pickeu en se disant qu’on allait prendre la bonne décision pour tout le monde et que si j’avais une proposition, on allait l’étudier. Angers ne m’a pas mis de bâtons dans les roues »