Invitée de l’émission « Faram Faccé » sur la Tfm, la députée Aminata Touré a déclaré, ce mercredi, ne pas exclure une rencontre avec le leader du Pastef Ousmane Sonko, désormais ex-ennemi juré.
Mais aujourd’hui, après qu’elle n’est plus avec le Président Macky Sall, va-t-elle maintenir ses règles posées lors de la campagne électorale en vue des dernières élections législatives ?
En effet, pour débattre avec Ousmane Sonko sur le coût de la vie, elle avait tenu à fixer quatre conditions. La première, disait-elle, « que Ousmane Sonko renonce publiquement à toutes formes de violence et se sépare et condamne les insulteurs qui s’en prennent aussi aux chefs religieux ».
Ensuite, la tête de liste d’alors de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) demandait au maire de Ziguinchor de « condamner le MFDC et d’apporter son soutien sans faille à l’Armée nationale et qu’il reconnaisse le caractère multi-ethnique de la Casamance comme partie intégrante et inséparable du Sénégal ».
Elle avait également invité ce dernier à s’engager » à respecter les Institutions qu’il attaque régulièrement à se laver « de toutes les accusations graves dans le dossier pendant en Justice car elle milite depuis de longues années pour la protection morale et physique des femmes vulnérables ».
Mais ce n’est pas tout: une fois ces préalables remplis, Mimi Touré proposait à Ousmane Sonko un débat en Wolof, en Français et en Anglais où il veut et quand il veut et sur tous les sujets.
Ce face-à-face n’a jamais eu lieu.