Fille morte à Pikine…Tous coupables

Une jeune fille du nom d’Aïcha Diallo âgée de 12 ans succombe d’une hémorragie à l’hôpital de Pikine faute d’une prise en charge à temps…Tout simplement parce que les médecins réclamaient la modique somme de 200.000 avant de lui sauver la vie.

Que s’est-il passé ?

Aïcha Diallo est admise à l’hôpital de Pikine vendredi dernier. Elle se plaignait de blessures atroces à l’abdomen après avoir fait une chute à son domicile. La fille avait fait une chute au moment où elle nettoyait la terrasse. Elle avait glissé et elle est tombée sur le bâton de la raclette qui s’est enfoncé en elle. Après consultations, les médecins arrivent à la conclusion que la jeune fille Aïcha Diallo souffrait d’une hémorragie. Et il faut l’opérer. Et pour le faire, l’hôpital réclame à Fatima, la maman de la jeune fille, un paiement de 200 000 francs avant de procéder à l’intervention chirurgicale qui devait lui sauver la vie. Malheureusement, la maman n’avait pas les moyens d’honorer une telle facture. Les médecins croisent les bras et laissent l’enfant son triste sort…Jusqu’à ce qu’elle meurt.

Qui est coupable ?

Les autorités du ministère de la santé et de l’action sociale décident de tirer cette affaire au clair en convoquant ce le directeur de cet hôpital pour l’entendre sur le fond de ce dossier. Les médecins rejettent toute responsabilité. Quant à la maman de la fille, voici ce qu’elle raconte : « Ma fille n’a pas été bien accueillie à l’hôpital. J’ai interpellé le docteur pour lui demander s’il n’avait pas de calmant pour arrêter la douleur de mon enfant. Il m’a répondu: « on lui a administré des calmants ». Je lui ai répondu que non. Puis, il m’a demandé d’attendre, qu’ils vont envoyer quelqu’un pour le faire. L’attente pour bénéficier des soins a duré environ deux (02) heures de temps ou même plus. Elle a été perfusée trois 03 fois, devant moi. Il n’y avait pas de contrôle. Il arrivait que la bouteille de perfusion soit épuisée et qu’il n’y ait personne pour arrêter le mécanisme. Le sang d’Aïcha remontait dans la bouteille vide. C’est aux gardiens que je demandais de l’aide pour y remédier. C’est à cause d’une négligence que ma fille a subi de telles tortures »

Conséquences

Le ministère de la Santé qui a en charge cet hôpital attend les conclusions d’une enquête. Pendant ce temps, la famille de la défunte accuse les médecins tandis que ces derniers invoquent des complications.

Mais qui va payer ?

Dans un pays normal, le ministre de la Santé, son directeur de la Santé et le directeur de l’hôpital devront tout simplement démissionner. Mais au Sénégal, la mort étant une fatalité, le responsable c’est toujours…DIEU.

 

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