La principale manifestation de Ramadan au Sénégal initiée par Youssou Ndour et baptisée Festival Salam a connu son épilogue, pour l’édition 2017, ce samedi 17 juin sur le Boulevard du Centenaire de Dakar. Le ministre conseiller était au rendez-vous, aux côtés de nombreuses autorités et invités de marque, en présence d’un immense public, pour poser le dernier acte après Sorano, Guédiawaye, Yoff…
Si le public a bien apprécié, les analyses de www.Referenceactu.com, attestent elles de manquements. Les organisateurs se sont contentés d’inviter des chanteurs et de les faire se produire, chacun sur son registre confrérique. Ce qui, malgré les précisions des organisateurs, a installé une logique de concurrence entre chanteurs de confréries différentes, chacun supporté par son public. Et on aura même vu parfois une partie du public plier bagage dès la fin de la prestation de son artiste. Comme certains lutteurs avec leurs supporters.
Pour www.Referenceactu.com, le ratage ici a consisté à ne pas penser faire jouer les chanteurs sur des registres nouveaux, différents. Par exemple un Mouride sur des chants Tidjanes, un Layène sur du Khadre, etc. Pour une manifestation placée sous le sceau de la paix, Salam, cela aurait été une excellente occasion de renforcer les relations inter-confrériques.
www.Referenceactu.com se fait cependant indulgent pour une manifestation vieille de juste trois ans et nourrit l’espoir que des correctifs seront apportés à ce niveau, en plus d’autres améliorations.
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