Les privilèges envoûtants du pouvoir n’ont pas eu raison de sa personnalité. Au rebours de ce à quoi nous sommes accoutumés, elle a préféré sa condition d’épouse aimante, de mère protectrice à son statut, du reste prestigieux, de Première dame. Femme affable à l’âme chevaleresque, elle est d’une simplicité qui a fini de séduire, au-delà de ses thuriféraires zélés, les iconoclastes les plus acerbes.
La discrétion et l’humilité en bandoulière, elle est certainement la parfaite traduction du célèbre adage qui voudrait que derrière chaque grand homme, qu’il y ait une grande dame.
Elle, c’est Mariéme Faye Sall ou l’autre nom de la vraie Sénégalaise dans toute sa splendeur… A la découverte d`une première dame affable que la rédaction de Leral a choisi, à juste titre, d’honorer parmi les cinq personnalités de l’année 2016.
Sur les traces d’une dame de cœur…
Ayant fait ses humanités à Saint Louis du Sénégal où elle a acquis les valeurs cardinales de la vraie femme sénégalaise, Marème Faye Sall est la quatrième d’une fratrie de huit enfants. Apres avoir terminé son cycle primaire à Saint-Louis, elle s’établira, par la suite, avec sa famille à Diourbel.
Elle se spécialisera, plus tard, dans l’électrotechnique en décrochant un baccalauréat technique pour continuer son parcours à l’Institut Supérieur de Technologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avec l’ambition d’y poursuivre une carrière en génie électrique.
Elle décide après son premier enfant de se consacrer entièrement à sa famille. Ce choix de la Première dame a réussi la grande prouesse de résister aux affres du temps et aux délices du pouvoir. « Ma mission, mon rôle, mon obsession, c’est de me mettre au service de mon mari », continu- t-elle de soutenir encore avec conviction.
La simplicité et l’humilité d’une Dame de fer…
L’épouse du chef de l’Etat n’est certainement pas de ceux-là qui vouent aux calendes grecques la perte du pouvoir. Elle est consciente du caractère éphémère de sa position de première dame et n’en fait pas une sinécure, mais un véritable sacerdoce.
Dans un entretien exclusif accordé au magazine dédié aux femmes Brune, elle soutenait : « Rien ne vaut le naturel… J’ai toujours été très simple et ce n’est pas en devenant la Première dame du Sénégal que je vais changer mon comportement ». Joignant l’acte à la parole, la Première dame du Sénégal s’investit à fond dans le social, sans tambour ni trompette comme en attestent les témoignages du célèbre prêcheur de la «Sen Tv», Oustaz Iran NDAO qui ne tarit pas d’éloges sur elle.
C’est dire tout simplement qu’elle a bien compris que l’action rapporte toujours plus que la propagande.
L’altruisme en bandoulière et philanthropie comme leitmotiv…
S’il y a une affirmation qui ne souffre quasiment pas de démenti, c’est que Marième Faye Sall a réussi, avec brio, à faire l’unanimité autour de son humilité non feinte, de sa grande sensibilité envers les couches pauvres de la population et les jeunes.
Dès l’annonce de la création de la « Fondation Servir le Sénégal » qu’elle dirige, Madame Sall s’est distinguée par son goût prononcé pour l’action humanitaire et social et ce, dans la plus grande discrétion, comme le veut la tradition du « souteureu », une valeur bien de chez nous.
Ses actions philanthropiques ne trouvent de limites que dans ses capacités. Du soutien apporté aux patients qui avaient un besoin urgent d’accès à l’hémodialyse et aux soins rénaux, aux populations en détresse des bas-fonds inondés, en passant aux plus nécessiteux des pèlerins en route pour les lieux saints de l’Islam, la Première dame refuse de courber l’échine contre l’injustice sociale…
L’année 2016 est en passe de ravir sa place à 2017. Moment ne pouvait être mieux choisi pour honorer ceux-là qui ont marqué cette année finissante de la plus belle des manières. Parmi elles, figure incontestablement la Première dame du Sénégal. Madame la First lady du Sénégal, la rédaction de Leral vous rend un hommage bien mérité…