Les cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS) exigent des élections libres, démocratiques et transparentes. Ils l’ont fait savoir lors d’une conférence publique qu’ils animaient ce week-end, à Thiès.
La Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL) du Parti démocratique sénégalais (PDS) n’est pas dans le clair obscur. Elle est catégorique : « Il n’y aura pas d’élection présidentielle en 2019 sans la participation de notre candidat d’hier, d’aujourd’hui et de demain, Karim Meissa Wade ».
Ils l’ont fait savoir au cours d’une conférence publique qui avait pour thème « Exiger une élection libre et démocratique ». Pour le président de cette instance, « cette conférence est une occasion pour sensibiliser les Sénégalais sur les dangers qui guettent le pays avec l’organisation d’élection sans la participation des candidats qui inquiètent comme Karim Wade, Khalifa Sall, entre autres ».
« Nous soupçonnons un coup de force »
« Nous sommes venus préparer nos militants à tout ce qui pourrait arriver si la candidature de Karim Wade n’est pas validée par le Gouvernement de Macky Sall. Karim Wade est le candidat du Parti démocratique sénégalais pour l’élection présidentielle de 2019. Il reviendra au Sénégal au cours de l’année 2018. De ce fait, nous soupçonnons un coup de force et nous nous préparons à résister. Raison pour laquelle, tous les militants du PDS sont venus avec des brassards rouges », poursuit Cheikh Seck.
Une opportunité aussi pour attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur les dangers qui guettent le Sénégal. Une marche nationale est prévue dans ce sens le 9 février. Malgré les actes posés par le président Macky Sall, les libéraux restent toujours sur leur faim.
Pour eux, le remplacement d’Abdoulaye Daouda Diallo par Aly Ngouille Ndiaye à la tête du ministère l’Intérieur n’est rien d’autre qu’un jeu de ruse.
« L’expérience nous a montré qu’au Sénégal, toutes les élections qui ont abouti à une alternance, ont été organisées par des personnes neutres, apolitiques. Nous avons demandé, comme l’avait fait l’opposition, un ministre de l’Intérieur organisateur des
élections qui ne soit pas membre du parti au pouvoir. »
Les cadres libéraux qui récusent le ministre Aly Ngouille Ndiaye et le médiateur Seydou Nourou Ba du Comité de concertation du processus électoral, attendent d’être édifiés.