Hier soir, Deniz Aytekin ne s’est pas fait que des amis. Loin de là. Arbitre controversé du match entre Barcelone et Paris, l’allemand de 38 ans s’est démarqué par des décisions très contestables, facilitant la tâche à un Barça qui n’en avait pas demandé autant.
5. 11e minute : main de Mascherano dans la surface ?
Alors que le PSG n’est encore mené que d’un but, Draxler sur le côté gauche centre et se heurte à Mascherano. Ou plutôt à son bras. Si la main n’est pas volontaire, on peut clairement dire que le défenseur argentin ne s’est pas gêné pour gagner quelques centimètres d’envergure et augmenter ses chances.
Le penalty aurait-il pu se siffler ? Oui, mais cela aurait été très discutable. C’est le genre de faits de jeu dont l’issue n’est laissée qu’à la seule discrétion de l’arbitre. Malheureusement, le PSG n’en a pas profité.
4. 42e minute : Piqué aurait du être expulsé
42e, Cavani part au but et est fauché par derrière par Piqué. L’Uruguayen, fou de rage, s’en prend à l’arbitre pour qu’il mette un carton au défenseur espagnol. Sauf que le Barcelonais était déjà averti, et lui mettre ce carton aurait donc été synonyme de rouge. Ça fait tâche.
La faute était grossière et, Piqué ou pas Piqué, méritait largement sanction.
3. 50e minute : penalty, pas penalty ?
La glissade de Meunier a beau être pathétique – pour faire faute de la tête, quand même, il faut sacrément le vouloir – la chute de Neymar est un mélange de roublardise et d’expérience. La situation était tellement rocambolesque que l’arbitre, complètement dépassé, a d’abord accordé la faute pour Paris … avant de se raviser, et d’accorder le pénalty à Barcelone sur les conseils de son assistant, beaucoup moins bien placé que lui sur l’action.
2. 85e minute : la faute de Mascherano
« C’est clair que j’ai fait faute sur Di Maria ». Il l’a avoué lui-même : Mascherano aurait du coûter à son équipe un penalty à la 85e lorsqu’il a accroché un Di Maria lancé vers le but en fin de match.
Ça n’excuse en aucun cas le fait que l’Argentin a complètement oublié Cavani au centre, mais ça peut donner de sacrés regrets aux parisiens.
1. 91e minute : Suarez s’écroule
En toute fin de match, Suarez est lancé en profondeur et, au contact avec Marquinhos, se laisse tomber dans la surface. Au ralenti, la chute de l’Uruguayen, comme celle de Neymar, est, en plus d’être pleine de malice et d’expérience, parfaitement grossière. Penalty inexistant accordé au Barça.
