En tout cas, chaque jour que Dieu fait, il exprime sa ‘’puissance’’. Le griot a fait investir 4 députés pour son patelin. Ceci, après avoir semé la zizanie dans la région naturelle du Fouta, jadis bastion de l’Alliance pour la République (Apr).
Quand il ne sort pas son « gun » pour jouer au cow-boy, il fait étalage de sa richesse aussi subite que grande -aux yeux de ceux qui le connaissaient avant-, la vantardise à la bouche, menaçant les uns, corrompant les autres.
Ce député-maire des Agnams symbolise, par de telles pratiques, à l’excès, une face honteuse qui risque de porter préjudice au président de la République, Macky Sall. Très loin de la vertu et de la sobriété proclamées par ce dernier, Farba se signale de façon négative, dans cette partie nord du pays en ‘’insultant’’ en public, le préfet de Kanel, Daouda Wade Seck, qu’il traite de simple nommé par décret.
Une énième ‘’farbarie’’ qui avait fini de mettre mal à l’aise tout observateur aguerri du pays. Et, malheureusement, ce ne sera pas son dernier acte. Car, il aura choisi le jour même de la date de clôture du dépôt des listes, pour se déchaîner contre un pauvre policier dont le seul ‘’tort’’, était de veiller sur la circulation.
Mais, Farba est habitué des faits. Il n’a jamais cessé de s’attaquer à tort ou à raison au ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, premier policier du pays. Qui protège Farba ?
C’est un récidiviste. N’est-ce pas ce même Farba qui s’était auto-proclamé, il y a quelques mois, coordonnateur régional de Matam non sans placer ses pions à savoir Mamadou Talla (Kanel), Abdoulaye Sally Sall (Matam) et Aliou Dembourou Sow (Ranérou).
Aussi, se rappelle-t-on qu’en mars 2014, il avait dégainé son pistolet lors d’une rencontre entre responsables des différentes tendances. En effet, pris en chasse, le député a dû faire usage de son arme à feu pour entrer dans la ville de Matam bloquée par les jeunes favorables au maire Mamadou Mory Diaw.
Quelques mois avant, ce griot attitré de Macky s’était donné le droit d’asséner de violents coups de poing à l’ex-DG de la désormais Agence pour l’Emploi des Jeunes (Anej), Birame Faye, au palais de la République. Les raisons de ce pugilat ? Des propos déplacés de M. Ngom: «Vous, les Fatickois pensez que le pays vous appartient ».
Et pour étaler son arrogance, il s’est payé une maison d’une superficie de six cent (600) mètres carrés d’une valeur estimée à plus de 700 millions de francs Cfa aux Almadies, en bordure de mer. Comme pour dire : «Je suis riche ».
Quant à son ‘’insolence’’, il ne l’a pas cachée au président Macky Sall. Il a osé traiter Abou Lô de « menteur » devant Macky, en intimant l’ordre au fils de Sinthiou Garba de «sortir du Palais». C’est quelques mois après ce qu’il convient d’appeler le kidnapping d’Ogo. Un acte de défiance qui fit sortir de ses gonds le maître de l’Avenue Roume qui, visiblement hébété, haussa le ton : «Arrête Farba! Tu es insolent !»
Sa stratégie de manipulation semble bien marcher surtout chez ces nombreuses hautes autorités du pays dont il a participé d’une façon ou d’une autre, à la nomination. Le cas le plus illustratif, c’est le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane, natif du Bosséa qui, au cours d’une rencontre à Matam, avait déclaré sans gêne -peut-être sans s’en rendre compte-: «Je suis venu au nom de Farba Ngom, le leader incontesté de l’Apr dans la région de Matam. Il m’a chargé de venir prendre part à cette rencontre… ». Beaucoup de responsables du Fouta se sont rangés derrière lui espérant des privilèges du palais. Hélas !
Aujourd’hui, ce même monsieur s’est assigné la mission impossible consistant à vouloir effacer du palais présidentiel l’ombre de l’homme d’affaires, Harouna Dia, ami et confident de Macky.
Mais, la seule question que l’on ne cesse de se poser, est de savoir qui est l’ange protecteur de ce monsieur ?