Farba Ngom déplace la République à Agnam, le demi milliard pour satisfaire les caprices d’un hors-la-loi

Farba Ngom déplace la République à Agnam, le demi milliard pour satisfaire les caprices d’un hors-la-loi

On aura tout vu sous Macky Sall, un Farba Ngom qui, dans les couloirs du Palais, insulte, menace et agresse. Un Farba Ngom qui bat tous les records d’absentéisme à l’assemblée nationale sous le regard impuissant de Moustapha Niass.

Un Farba Ngom qui ne respecte aucunement les principes de la République et qui « menace » le Président de la République dans un malin plaisir de montrer qu’il est intouchable, indéboulonnable et intraitable. Les 72 heures de Agnam sont mises en branle pour tenter de faire oublier la grande mobilisation à Podor d’Abdoulaye Daouda Diallo, ou encore le travail souterrain de Harouna Dia partout dans le Fouta.

Farba Ngom a l’intention de prouver à la République que le Nord du Sénégal est à lui, après avoir incontestablement assiégé la conscience du Chef de l’Etat. Oui, personne n’y peut rien, Farba Ngom est indomptable, et se réjouit de voir ses adversaires désarmés grâce à son immense pouvoir de nuisance.

Le demi milliard pour une démonstration de force, et pourtant, 20 millions de francs Cfa auraient suffi à Albert Royer pour l’achat de 10 couveuses, 50 millions de francs Cfa à Abass Ndao pour la prise en charge effective de l’insuline des diabétiques, etc.
Et l’on joue avec l’argent du contribuable, avec excès, zèle et inélégance, le régime se veut sévère face à ceux qui lui disent halte. Le Sénégal va mal, ce n’est plus un secret de polichinelle, la politique l’a malheureusement emporté sur le développement du pays, les meetings pour l’Apr, la prison pour les grands opposants, la carotte pour les transhumants, le fouet pour les rebelles, l’humiliation pour les marginaux.

Ainsi peint, de couleur sombre, le tableau de bord du régime en place, qui cherche coûte que coûte à rallier les rives du second mandat, quitte à escalader les barrières infranchissables dressées par le peuple souverain, à un prix où la valeur effective ne sera que le sang de ceux qui voudront leur barrer la route.

La rédaction

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