Fallou Sall ne voyait pas la mort venir. Et ne s’imaginait pas sortir de la pirogue les pieds devant.
Alors que les garde-côtes mauritaniens filaient droit vers leur embarcation, il a fait une dernière confession à son ami Pape Abdou Ndiaye qui s’est confié à l’Observateur.
« Abdou, si les garde-côtes me prennent, je risque de vivre l’humiliation de ma vie, car j’ai emprunté ma tenue de pêche et ils risquent de la confisquer », s’inquiétait le jeune pêcheur de 19 ans, tué d’une balle dans le cou.