Mauvaise nouvelle pour les inconditionnelles de la chicha au Sénégal.En effet Sasnlimitesn.com est en mesure de vous dire que le gouvernement Sénégalais à travers le ministère de la Santé entend suivre de manière scrupuleuse les recommandations de l’OMS sur l’interdiction de cette pratique qui est devenue un danger publique pour la populations surtout chez les jeunes qui ne savent pas les graves risques que cela peut causer sur leur santé.
En raison de sa composition (environ 25% de tabac associé à un mélange de la mélasse et d’arôme de fruits, la chicha accroîtrait les risques de cancer, de bronchites ou de complications cardiovasculaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) selon les sources de Sanslimitesn.com
Petite histoire de la Chicha (shisha ou narguilé)
Le narguilé (pipe à eau, goza, hooka ou shisha) est une forme traditionnelle de consommation du tabac de plusieurs pays du monde. Cette pratique est utilisée depuis au moins quatre siècles par les populations d’Afrique et d’Asie.
La pipe à eau est un appareil composé de plusieurs parties : la cheminée, le bol supérieur, le réservoir, la pipe immergée et le tuyau. Le mélange de tabac – généralement le tabamel (encore appelé mu’essel en arabe), composé de tabac, de mélasse ou de miel et d’essences de fruits aux effluves douceâtres, est introduit dans le bol supérieur. Ce mélange est brulé avec du charbon directement posé dessus. La fumée produite par cette combustion est refroidie par l’eau se trouvant dans le réservoir. Le corps du narguilé est rempli de cette fumée que le fumeur va aspirer à l’aide d’un tuyau souple.
Dans certains pays, la pipe à eau est utilisée pour fumer le tumbak, terme d’origine turque désignant la variété nommée « Nicotiana Alata Persica du sous-genre Petunioïdes de l’espèce Nicotiana Tabacum », composée de feuilles de tabac gardées humides, puis réchauffées grâce au contact direct du charbon.
Depuis les années 1990, on constate une véritable explosion de cette coutume dans des pays où elle était jusqu’ici quasi-inexistante, comme en Europe (France, Allemagne, Grande Bretagne) et en Amérique du Nord (Canada, États-Unis d’Amérique). Elle est ainsi devenue une forme de consommation du tabac assez banale. Ainsi par exemple, une étude menée en 2011 dans les universités de l’Etat de Caroline du nord, aux USA, montrait que 40,3% – plus d’un tiers des élèves interrogés – avaient déjà fumé du tabac à narguilé, alors que seul un pourcentage légèrement plus élevé (46,6%) ont déclaré avoir déjà fumé une cigarette. Presque 25 % des élèves ont déclaré être des fumeurs de cigarettes, et 17,4 % ont déclaré qu’ils utilisaient activement les narguilés.
La « mondialisation » de cette pratique n’est pas sans poser de réelles interrogations qui dépassent les particularités d’une pratique traditionnelle pour devenir aujourd’hui un réel enjeu sanitaire, économique et social : est-ce que la consommation de tabac à narguilé peut-être dangereuse pour la santé ? est-ce que c’est légal de fumer le narguilé dans des établissements commerciaux ? est-ce que cette pratique est addictive ? est-ce que cette forme de consommation peut contribuer à la propagation des maladies infectieuses ?
Apres le Kenya,la Tanzanie en 2016 et le Rwanda à la mi-décembre 2017,le Sénégal rejoint le cercle des pays qui anticipent sur la santé des populations selon toujours les infos de Sanslimitesn.com.
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