Depuis qu’il a déclaré qu’à part le « baccalauréat qu’il a fait deux fois, Idrissa SECK n’a aucun autre diplôme », il n’avait pas eu de réponse de ngorsi. Les deux se sont retrouvés au théâtre national Daniel Sorano, sur la table d’honneur, lors du congrès constitutif des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) du Dr Babacar DIOP.
Prenant la parole, Idrissa SECK, qui n’a certainement pas oublié les diatribes de son ancien poulain, s’est longuement arrêté sur son parcours notamment universitaire. « A vingt ans déjà, j’étais conseiller spécial alors que j’étais en classe préparatoire aux grandes écoles françaises, de l’un des cerveaux les plus puissants du continent africain de Johannesburg à Casablanca, le président Abdoulaye WADE… A 29, alors que je venais de boucler seulement trois à quatre années de carrière à PricewaterhouseCoopers, je suis allé, un jour, dans son bureau lui donner quelques conseils. Il me dit vient les appliquer en étant mon directeur de campagne en 1988 », a expliqué Idrissa SECK. Et l’ancien Premier ministre d’expliquer comment il a atterri à l’université de Princeton. Selon lui, Lennon Walker, alors ambassadeur américain au Sénégal, lui avait présenté à James Baker qui a été le ministre des finances des USA. Ce dernier lui a, plus tard, recommandé à l’université et qu’un milliardaire américain Parvin « a financé l’opération ».
Pendant qu’Idrissa SECK, expliquait, Aliou SOW peinait à se tenir sur place. Sans doute lui qui disait qu’Idy « ne peut pas nous brandir un MBA, un « bachelor » , un « degree » ou un autre diplôme qu’il aurait eu à Princeton », pensait que ce dernier allait directement interpeller.