Cette révélation exclusive que vous file Actusen.com risque d’avoir tout le pesant d’or d’un séisme digne du nom au sein des animateurs des Assises nationales, qui croyaient être sortis de l’ornière, après que le Doyen Amadou Moctar Mbow est monté au front pour les laver à grande eau, dans l’affaire Lamine Diack.
En effet, si Amadou Moctar Mbow et Penda Mbow sont récemment montés au créneau, pour affirmer que les fonds (6,5 millions F Cfa, pour le premier ; 9,5 millions pour le second) que l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme avait alloués aux Assises nationales remontaient à 2008, par conséquent ne relèveraient point de l’argent sale des Russes, la vérité est plus prosaïque.
Car, Actusen.com a appris de sources dignes de foi que l’enquête de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclclif) couvre la période 2006-2015.
En un mot comme en mille, quand l’ancien boss des Assises nationales croit dur comme fer que les fonds pour lesquels le crépuscule s’est abattu sur la famille Diack remontent à 2011, c’est tout à fait le contraire pour les enquêteurs français, confie-t-on à Actusen.com.
Les sources de Actusen.com se veulent formelles : tout est parti de 2006. Date à laquelle, a bel et bien démarré l’affaire des fonds russes, pensent les enquêteurs français. Et ce, au détour d’une rencontre entre Lamine Diack et Vladimir Poutine. Avant que Valentin Balakhnichev, l’ancien patron de la Fédération russe, n’entre dans la danse. C’est du moins la conviction de l’Oclclif
Egalement, ajoutent les sources de Actusen.com, si les enquêteurs français ont tenu à viser la période 2006-2015, c’est parce qu’ils croient savoir que c’est en 2006 que Lamine Diack a sollicité l’ex-patron de la Fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnichev, aux fins de décrocher des financements pour faire face au régime d’alors de Me Abdoulaye Wade. On était déjà à six ans de la Présidentielle de 2012.