Les dernières élections législatives du 1er juillet 2017 dernier ont eu ceci de singulier qu’elles ont charrié un vent de renouveau et de recomposition politique d’une originalité remarquable dans l’espace politique sénégalais, certes, mais elles ont surtout permis d’éventrer le secret qui se cachait derrière la force de frappe électorale des mouvements politiques.
Les mouvements politiques , affilié au parti présidentiel sénégalais (Alliance pour la République, APR), a déploré mardi à Dakar, le « sabotage » et le « chantage » de certains responsables de l’APR qui occupent de hautes fonctions et des membres du Secrétariat exécutif national contre le Président Macky Sall.
La politique en son sens plus large indique le cadre général d’une société organisée et développée, plus précisément, elle renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d’une communauté, d’une société, d’un groupe social. Elle porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d’autres ensembles. Elle est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d’individualités ou de multiplicités. C’est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s’élargissent à tous les domaines d’une société (économie, droit, sociologie, etc.) ;
« En son temps, le MAA à travers de nombreux communiqués, point de presse, avait tiré sur la sonnette d’alarme pour la structuration et la pérennisation du parti, dénonçant la mise à l’écart des Militants de la 1ere heure ainsi que la Transhumance depuis sa création en Août 2014 », écrivent ces Apéristes dans un communiqué reçu à APA.
Le MAA « précise qu’aucun responsable n’a daigné lui prêter une oreille attentive ou l’approcher afin de mettre en œuvre un programme pour la bonne marche de notre structure ».
Ainsi, le mouvement appelle-t-il ces militants à cesser le « sabotage » et le « chantage à l’endroit du Président Macky Sall », de « revenir à de meilleurs sentiments » et de regagner les rangs pour la « mobilisation et la vulgarisation des réalisations effectives en si peu de temps » du Président de la république et de son gouvernement.
Ces derniers temps, un tohu-bohu habite le parti présidentiel (APR), après que des compagnons de la première heure du président Sall se sont attirés les foudres de leurs autres pairs, à la suite de sorties jugées incompatibles avec leur statut, et constituant en même temps une atteinte au devoir de réserve que leur impose leurs hautes fonctions.
