Excaf a répondu à Canal+ qui avait insinué une collusion entre le groupe dirigé par Sidy Diagne et Libération à la suite de la publication d’un avis du Comité de règlement des différends (Crd) de l’Armp.
«La société Canal plus Sénégal a publié un communiqué de presse en réponse à un article du quotidien Libération relatif à un avis de l’Armp statuant sur la légalité de la convention signée le 21 décembre 2011 entre l’Etat du Sénégal et Canal plus Sénégal. Cet avis confirme de manière formelle que la convention liant la société Canal plus Sénégal et l’Etat du Sénégal et autorisant la société Canal plus Sénégal à commercialiser son bouquet de programmes, n’a jamais été approuvée par décret comme la loi N° 2000-07 du 10 janvier 2000 l’exige. En conséquence, cette convention est donc illégale en droit et ne pouvait prendre effet encore moins s’appliquer en l’état », assène Excaf.Sélectionné pour vous :Procés TF1 et Excaf Telecom : Le verdict est enfin tombé !
Le groupe dirigé par Sidy Diagne d’ajouter : «Au lieu de répondre à cet avis incontestable sur sa situation délictuelle, la société Canal plus Sénégal tente de divertir nos concitoyens et nos autorités en réagissant de manière hautaine et condescendante dans un pays où la liberté d’expression et l’indépendance de la presse sont consacrées depuis des décennies».
De plus, «le groupe Excaf Telecom est surpris de constater dans ce communiqué une attaque frontale à son égard sans aucun lien avec l’objet de cet article et laissant entendre une connivence de notre part avec le journal Libération. Notre groupe, propriétaire de deux chaînes de Télévision (Rdv & Dtv) et de 12 radios (4 à Dakar et 8 en régions), n’a pas besoin d’une collision avec un journal pour communiquer avec le public sénégalais », informe le communiqué.
«D’autant que les avis du Comité de règlement des différends de l’Armp sont publics. Le journal Libération, comme tout autre organe de presse, peut très simplement se le procurer au nom de son droit à l’information », informe Excaf pour qui «en ne respectant pas nos lois en vigueur, la société Canal plus s’attaque en réalité à l’autorité et à la respectabilité de l’Armp et au-delà à l’Etat du Sénégal. Et en mettant en avant ses investissements dans la production locale pour justifier et bénéficier de cette forme d’impunité, elle tente vainement de détourner l’attention du véritable sujet à savoir qu’elle exploite son bouquet satellite sans autorisation depuis janvier 2006. De notre côté, nous soutenons que cette société exerce illégalement au Sénégal et qu’elle continue de spolier les téléspectateurs sénégalais en leur faisant payer l’accès à leurs propres chaînes nationales contrairement aux lois et règlements en vigueur ».
En tout état de cause, le groupe Excaf Telecom, «s’évertue depuis sa création en 1972 soit 48 ans aujourd’hui à mener ses activités de manière professionnelle, malgré les difficultés rencontrées, pour le bénéfice exclusif des intérêts du peuple sénégalais, sans bénéficier d’aucun privilège ni verser dans des manœuvres de bas étage et tromperies ».
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