Oubliés dans le processus des négociations pour la réouverture des écoles, les ex-enseignants des établissements Yavuz Selim S.A ont tapé du poing sur la table. En conclave à la maison des travailleurs Iba Ndiaye Diadji, ils ont évoqué des retards de paiement de salaire à cause de cette affaire de fermeture du groupe.
Ils ont également dénoncé le fait que l’Etat ne parle que des élèves depuis le processus de réouverture des écoles, oubliant le cas des enseignants. « Beaucoup d’enseignants de l’ex-école souffrent ; ils ont même pour la première fois de l’histoire commencé à connaitre des retards dans le paiement de leurs salaires.
Pour ce mois-ci, ils n’ont pas encore perçu leurs salaires », a dit le porte-parole du jour de ces enseignants, Amadou Lamine Cissé. Il relève que lors de leur rencontre avec le ministre de l’Education nationale, les enseignants et les parents d’élèves avaient décidé que l’administration provisoire allait être installée. A l’en croire, ils attendent toujours la matérialisation de cet engagement de l’Etat d’installer l’administration provisoire.
« Actuellement, beaucoup de nos camarades se posent des questions. Certains ne sont même pas présents à la rencontre parce que c’est très difficile pour eux. L’Etat doit faire vite pour installer l’administration provisoire », a laissé entendre cet enseignant qui sert à Cascas pour le compte de l’ex-groupe Yavuz Selim.