Evasion rocambolesque de la prison de Rufisque : Les gardes pénitentiaires risquent gros

Les faits remontent au mois de février 2012, lorsque quatre détenues, de nationalité étrangère, dans les liens de la détention pour trafic de drogue, se sont enfuies de la prison des femmes de Rufisque.
Au lendemain de cette évasion mystérieuse, il y eut un procès en suspicion légitime contre les gardes pénitentiaires.

Devant la barre ce matin, l’une d’elles, Angélique Bassène, s’est défaussée sur le chef de poste, Dieynaba Camara, à qui il revenait de voir, selon son témoignage, si toutes les portes étaient fermées.

« Après le dîner, vers 22 heures on procède à la vérification des lieux avant d’éteindre la lumière. Rien n’a été fracassé. Tous sont sortis par la porte. J’ai ouvert la chambre 3 cette nuit-là pour permettre à quelqu’un d’aller aux toilettes et j’ai oublié de la renfermer », mentionne Bassène.

Ainsi, elle contredit la thèse de l’évasion par escalade du mur à partir d’une chaise installée au pied de celui-ci.

Le prévenu Aliou Faye est d’un autre avis, car il soutient bec et ongles : « Ils ont mis une chaise pour passer de l’autre côté ».

Suspecté d’avoir aidé l’une des fugueuses, sa nièce Madeleine dans sa cavale à qui eil aurait convoyé la somme de 120 000 F Cfa remise par le frère de cette dernière, Ibrahima Goumbassa, est aussi dans de sales draps.

L’enquête a montré qu’il était en perpétuelle communication avec l’un des frères de l’évadée citée plus haut.

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