Eumeu Sène qui doit affronter Bombardier dans un combat initialement prévu le 4 avril et reporté jusqu’à une date encore floue (21 mai) n’est pas content du promoteur Assane Ndiaye et avertit son futur adversaire de se préparer en conséquence car il aura en face de lui un Lion.
S’étant entretenu avec le quotidien de lutte Sunu Lamb a fait savoir que le promoteur a géré son affaire en solo, ni sans les avertir, ni sans les mêler à ses démarches. “Il faut prendre avec les lutteurs car ce sont des hommes avertis et dignes de confiance. J’ai signé un protocole en bonne et due forme avec mon manager et mon avocat. Il a reporté le combat sans nous aviser alors que c’était calé pour le 4 avril prochain. J’ai été obligé d’écourter mon séjour en Suisse car on devait être au Sénégal deux mois avant le combat. Déjà un de mes préparateurs en boxe est sur place au Sénégal avec moi”, a-t-il souligné au micro d’Abou Ndour.
Les 20 millions d’avance n’ont pas suffi
Eumeu Sène qui est actuellement à Mbao où il se prépare fait savoir qu’il a déjà dépensé les vingt (20) millions donnés comme avance sur le cachet de quatre vingt (80) millions. “La préparation d’un combat est plus éprouvante qu’un combat en tant que tel et les 20 millions versés en guise d’avance ont fondu et j’ai puisé sur mes fonds propres à hauteur de 12 millions. Et là, je ne vous parle pas des charges. Le promoteur doit donc livrer une date exacte et aller régulariser le combat au niveau et tout sera clair dans ma tête d’autant que je n’exclus pas de sortir une deuxième fois pour compléter ma préparation”, dit-il.
Un combat où la victoire ne fait aucun doute
Le leader de Tay Shinger est sûr de sa victoire au soir du (21 mai?) d’autant qu’il affirme que Bombardier aura en face de lui un Lion. “J’ai fait autant de combats chocs et pour cette fois-ci, jamais je ne me suis senti bien. Je suis dans une phase optimale et il me tarde d’en découdre avec Bombardier. J’ai promis à Pikine et à mes supporters le titre de Roi des arènes. C’est un combat que je suis sûr de gagner”, conclut-il le tombeur de Balla Gaye 2.