Dimanche, la Maison Blanche a réaffirmé sa volonté de faire appliquer les sanctions envers la Corée du Nord.
Le général américain H. R. McMaster a indiqué que l’application des sanctions est « un enjeu crucial ».
À propos des options concernant le sort de la Corée du Nord, le général a prévenu que « toutes les options étaient sur la table ». Ces propos indiquent que l’option militaire n’était pas inenvisageable.
L’ambassadrice américaine Nikki Haley a eu des propos plus durs envers le régime de Kim Jong Un: « Nous savons tous que si la Corée du Nord garde ce comportement agressif, et que si les États-Unis doivent se défendre ou défendre leurs alliés, la Corée du Nord sera détruite », a-t-elle déclaré sur CNN.
Elle a néanmoins ajouté que « personne ne voulait la guerre. »
Lundi dernier, une série de sanctions ont été votées par le Conseil de l’ONU suite aux tests de missiles effectués par la Corée du Nord. La Russie et la Chine qui entretiennent un lien avec le régime de Kim Jong Un ont également voté en faveur des sanctions.
En plus des sanctions économiques comme des embargos sur les produits pétroliers et le textile, l’ONU a voté une sanction visant à interdire aux ressortissants nord-coréens à l’étranger le renouvellement de leur visa.
Le régime de Kim Jong un avait qualifié ces mesures de « scélérates ».
L’administration américaine déclare vouloir éviter la guerre à tout prix. Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a déclaré que la Maison Blanche ne désirait pas de changement de régime en Corée du Nord, ni son effondrement. La Maison Blanche ne souhaitait pas non plus brusquer la réunification accélérée du régime ni « envoyer ses forces au nord de la zone démilitarisée. »
Néanmoins si la Corée du Nord continue de jouer le jeu dangereux des tests de missiles, Nikky Haley a déclaré qu’elle n’hésiterait pas à transmettre le dossier au général Mattis, le secrétaire américain à la Défense.