C’est une bataille judiciaire qui ne cesse de rebondir : le président américain a modifié son décret à trois reprises, mais à chaque fois un juge intervient pour suspendre son application.
« La troisième version du décret souffre précisément des mêmes maux que sa version précédente », écrit le juge d’Hawaï qui a ordonné mardi la suspension de l’application du texte. Avant de préciser : « Il établit une discrimination fondée sur la nationalité », une éventualité proscrite par les « principes fondateurs de cette nation ».
Les Yéménites, Syriens, Libyens, Iraniens, Somaliens et Tchadiens pourront donc continuer à obtenir des visas pour entrer aux Etats-Unis. Le juge a en revanche autorisé la mesure qui visait les citoyens de Corée du Nord et les responsables gouvernementaux du Venezuela.
Ce jugement, « porteur d’erreurs dangereuses, sape les efforts du président pour protéger la population américaine », a réagi la Maison Blanche avant d’affirmer sa confiance dans le système judiciaire. Le gouvernement devrait faire appel très rapidement.
Dakaractu