Après avoir vivement critiqué l’Union européenne et prédit le Brexit quand il était encore candidat, Donald Trump est en train de changer de position. Dernièrement, il a reçu plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement européens à la Maison Blanche. Une nouvelle volte-face.
« L’Union européenne, c’est toujours très compliqué, très bureaucratique », déclarait Donald Trump il y a un an. Encore candidat à l’époque, l’actuel locataire de la Maison Blanche exprimait ses doutes sur l’Union européenne avant de prédire le Brexit. Depuis, les électeurs lui ont donné raison.
Mais le temps a passé. Le président américain a reçu la Première ministre britannique Theresa May à la Maison Blanche, puis la chancelière allemande Angela Merkel, et hier 20 avril, le Premier ministre italien Paolo Gentiloni. Depuis, le discours a changé.
« Une Europe forte est très importante pour moi en tant que président, et c’est aussi, je le pense vraiment, très important pour les Etats-Unis, a-t-il déclaré. Nous aiderons l’Union européenne à être forte. Et ce sera au bénéfice de tous ».
Rencontre avec le pape
A la veille de l’élection présidentielle française, le message de Donald Trump consiste donc à dire qu’une Europe forte est nécessaire aux Etats-Unis.
Le président Trump qui se félicitait après le Brexit, et prédisait d’autres départs en fanfare de l’UE, a changé de cap. Il a fait de même sur divers dossiers de politique internationale dont l’obsolescence de l’Otan.
Enfin, si le candidat Trump égratignait le pape François pendant la campagne, il souhaite à présent le rencontrer. Le mois prochain, le souverain pontife aura peut-être l’occasion de répéter au président des Etats-Unis tout le mal qu’il pense de la construction d’un mur à la frontière sud du pays.
rfi