La coordination des Enseignants et examinateurs de philosophie (Cep) a décidé de ne pas corriger les épreuves de philosophie 2017. Ils ont tenu une assemblée général ce vendredi, devant les locaux de l’Office du Baccalauréat pour fustiger l’attitude du ministère de l’Enseignement supérieur qui a décidé de les remplacer avec les collègues du secondaire dans les postes de président de jury.
C’est avec la participation des professeurs de philosophie que le Cep a tenu une manifestation ce vendredi. Lors de cette rencontre, la plupart d’entre eux ont décidé de ne pas corriger les épreuves de philosophie et d’autres ont préféré attendre les résultats de l’enquête. A cette occasion, le Cep a dénoncé la décision du ministère de l’Enseignement supérieur. En effet, avec la menace de boycotte du Saes, le ministre a décidé de recourir au enseignants du secondaire pour représenter les présidents du jury des examens.
Selon le Cep, cette attitude « démontre le refus manifeste du gouvernement d’honorer ses engagements dûment souscrits« . Germain Lindor, professeur de philosophie a déclaré qu’il n« était opportun de continuer de dialoguer si une clarification n’était pas apporté sur cette fuite qui est avérée ». En plus, il informe ses collègues qui négocient avec le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Office du Bac pour la correction des épreuves que l’Office du Bac est en train de cautionner une chose grave. Car, « cela peut jeter un discrédit sur l’ensemble du système éducatif. Nous système est en train de s’affaisser » ajoute t-il dans le journal VoxPop.