Fraichement sorti du panel organisé, ce mercredi à Genève, par le CIRID, instituant le Prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique, le Chef de l’Etat Sénégalais a accepté de répondre aux questions de Dakaractu.
Une occasion pour lui de s’estimer heureux de voir que ses efforts dans le sens d’instaurer au Sénégal un dialogue multiforme sont reconnus par une structure internationale aussi prestigieuse que le « Centre Indépendant de Recherches et d’Initiatives pour le Dialogue ». Entre autres déclarations, l’hôte de la Suisse dira se réjouir du « choix porté sur ma personne » avant de confier que cette décision résulte d’efforts consentis de la part de son régime depuis 2012.
« Ils ont pris cette décision au lendemain de la tenue du premier dialogue national le 28 mai 2016 et je pense que cela a été plutôt un signe d’encouragement pour moi à poursuivre dans la voie du dialogue. Et, comme j’ai eu à le dire, tout à l’heure, le dialogue est une dimension globale. Il y a naturellement le dialogue politique, il y a le dialogue interreligieux et il y a le dialogue tout court… La promotion du dialogue est une vertu que nous devons tous cultiver pour plus d’apaisement dans les cœurs et dans les esprits ».
A la question si ce dialogue, pour lequel il est distingué, n’est pas davantage théorie que pratique, le Président de la République se voudra clair. « Le dialogue est pratique. On peut ne pas être d’accord sur certains aspects… Ce n’est pas le format qui est déterminant. Sur les questions politiques, nous allons vers des élections. Nous avons fait la refonte du fichier électoral », confiera-t-il. Il précise en passant que c’est sur la base de ce dialogue que cette refonte a été rendue possible.
Il rappelle que « le dialogue, c’est aussi de constater les convergences et de les consolider. On ne peut pas nier le fait qu’il y a dialogue au Sénégal. L’essentiel, c’est de se parler quand on n’a pas les mêmes points de vue ».
Interpellé sur l’affaire Khalifa Sall, le Président Sall dira qu’il s’agit d’une affaire pendante devant le justice et que, par conséquent, il n’en parlera pas, ni au Sénégal, ni à Genève. ENTRETIEN …