L’affaire de la traduction en Conseil de discipline du juge Souleymane Téliko semble définitivement rangée dans les tiroirs. A en juger par cette sortie du patron de la justice sénégalaise, qui dément tout bras de fer entre l’Union des magistrats du Sénégal et la chancellerie.
« Entre nous et l’Ums, il n’y jamais eu de bras de fer. Nous défendons des principes qui permettent à la justice de fonctionner. La semaine dernière, le président de l’Ums a eu à dire de façon très claire que les réformes qui ont été initiées depuis 25 ans et ces avancées historiques sont à saluer », a relativisé, dans les colonnes de l’As quotidien, le Garde des Sceaux qui s’exprimait lors d’une journée de consultation organisée par Amnesty international, sur le protocole de Malabo.
« Ce sont des réformes qui ont fait l’objet d’un débat qui a permis l’accès à la hors hiérarchie de 61 magistrats. C’est historique parce qu’aujourd’hui, de jeunes magistrats, à partir de 18 ans, deviennent de hauts magistrats qui peuvent exercer les plus hautes fonctions », explique-t-il à propos de l’âge de la retraite, la transparence dans la carrière des magistrats et la garantie du bon fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, entre autres points.