Avant les deux prochains matches de l’Argentine, décisifs dans la course à la qualification pour la Coupe du monde 2018, Jorge Sampaoli admet que Lionel Messi et Paulo Dybala sont incompatibles sur le terrain.
Sur le papier, l’Argentine possède l’une des meilleures attaques au monde. Pourtant, à deux matches de la fin des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, Lionel Messi et Paulo Dybala ne font toujours pas la paire et l’Albiceleste, cinquième de la zone AmSud avec seulement un petit point d’avance sur le Chili, est encore loin de se qualifier. Alors, quel est le problème entre ces deux cracks ?
Selon Jorge Sampaoli, ce n’est pas une question de tempérament mais de complémentarité. La star du FC Barcelone et celle de la Juventus Turin ne sont tout simplement pas compatibles. En tout cas pas à court terme, vu l’urgence de la situation. « On n’a pas le temps de travailler sur cette relation, on va devoir aller vers quelque chose de plus concret », a-t-il déclaré en conférence de presse.
Dybala sacrifié pour l’instant
Les deux joueurs évoluant à peu près dans la même position, le sélectionneur argentin va donc en sacrifier un. Et ce ne sera évidemment pas le quintuple Ballon d’Or… « Leo doit pouvoir bouger sur le terrain comme il le fait en club », a-t-il développé, remettant à plus tard d’éventuels ajustements qui pourraient permettre au n°10 blaugrana d’évoluer aux côtés du créateur bianconero.
Un Paulo Dybala qui, lui-même, avait reconnu le premier, le mois dernier, ses difficultés à s’entendre techniquement avec la « Pulga ». « Ce que je vais dire peut paraître étrange, mais c’est difficile pour moi de jouer avec lui parce que nous jouons dans la même position, avait-il expliqué. Mais j’essaie toujours de respecter son espace et de l’aider pour qu’il soit dans les meilleures conditions. »
Une analyse partagée, donc, par Jorge Sampaoli. « Je ne vois rien de mal dans ce qu’a dit Dybala, a-t-il commenté. Il a dit qu’il était heureux de jouer avec Messi, mais qu’il n’avait juste pas trouvé sa place. » Face au Pérou et à l’Equateur, l’attaquant du Barça devrait, du coup, avoir carte blanche, a priori dans un 4-2-3-1. « Parce qu’on a besoin de points et qu’il est vital dans la surface, à la finition. »
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