Selon les informations de Libération, les juges de la Ci-Crei ont pris, le 31 décembre dernier, une ordonnance pour prolonger de deux mois encore l’instruction du dossier. En clair, il s’agit de la cinquième ordonnance de prolongation d’instruction rendue par ladite instance depuis le début de cette affaire. Il faut dire que Cheikh Tidiane Bèye et Cie n’ont pas eu le choix.
L’expert qui avait été désigné pour évaluer les bijoux saisis dans les coffres de Aida Ndiongue, logés à la Cbao-Attijari, n’a pas encore rendu son rapport. Ce, dit-on, faute de paiement de ses honoraires.
Du coup, le dossier se trouve bloqué. Ce qui irrite d’ailleurs les avocats de Aida Ndiongue qui n’avaient pas manqué d’écrire à la Ci-Crei pour s’offusquer de cette situation pour le moins inédite. Qui plus, presque tous les acteurs de ce dossier ont déjà été entendus et les juges n’attendraient que ce fameux rapport qui tarde à tomber pour se faire une idée définitive. La même situation est notée dans l’instruction du dossier de Abdoulaye Baldé, lui aussi inculpé pour enrichissement illicite présumé.
Même si toutes les parties ont été entendues, les juges restent dans l’attente du rapport de l’expert chargé de pister d’éventuels mouvements financiers entre Abdoulaye Baldé et la société Delgas.
A noter que dans ce dossier, aucun des pays sollicité par les juges dans le cadre de commissions rogatoires n’a daigné…répondre. C’est dire…