Le Premier ministre a répondu aux parlementaires qui se sont illustrés à peindre le tableau sur l’endettement du Sénégal. L’économiste rassure et précise que le Sénégal est un bon payeur de sa dette qui est d’ailleurs soutenue.
«Le Sénégal est un pays petit béni. Rien ne justifie qu’on ne nous fasse pas confiance quand on s’endette. La communauté internationale fait confiance au Sénégal. C’est une vieille confiance consolidée par le Président Macky Sall. Sur le plan du budget, l’évolution de notre recette est au moins de 10%. Nous avons une administration efficace, un bon système fiscal. Néanmoins, on a engagé un processus de réformes des recettes. Je ne dis pas pour augmenter les impôts : plus d’efficacité, plus de transparence et plus de simplicité» précise le PM.
Toutefois, il note que «sur les dépenses, tout le monde a constaté que le train de vie de l’Etat a drastiquement baissé. En 2011, c’était 12% du PIB qu’on utilisait pour les dépenses de fonctionnement. Aujourd’hui nous sommes à 8% malgré la multiplication par deux du budget. Et l’ambition du président de la République c’est de multiplier le budget dans cinq ans au lieu de dix ans. Le processus de transformation est devenu une urgence accrue et patriotique qui ne réclame qu’autre chose que le travail. C’est pourquoi je vous demande de consacrer les activités politiques qu’en période électorale. On a un profil d’endettement modéré. Tout ce qu’on a emprunté est reversé dans les investissements de travaux routiers en somme infrastructurels.
Nous avions emprunté pour le fonctionnement de l’Etat, mais le Sénégal a dépassé ce stade. Tous nos investissements sont cohérents. L’émergence c’est d’abord un transport fluide. Le Sénégal paie ses dettes à bonne date. Le Sénégal n’a pas un défaut de paiement…» conclut le premier ministre.