Les difficultés financières dont rencontrent actuellement la Société Africaine de Raffinage (Sar), risquent hypothéquer son avenir. C’est ce qu’a révélé leur secrétaire Général en conférence de Presse ce jeudi.
La Société africaine de raffinage (Sar) est en difficulté. « Alors que les travailleurs attendaient une profonde restructuration technique et financière, voilà que l’avenir de la Sar est aujourd’hui sérieusement hypothéqué par une dette de l’État de plus de 100 milliards de francs Cfa, et une autre de 40 milliards de francs Cfa de la Senelec », regrette Abdourahmane Cissokho, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs du pétrole et du gaz (Snttpgs-Fc)
Cette situation impacte négativement de secteur des hydrocarbures. D’autant que, signale Cissokho, en plus de la dette due à la Sar, « l’État doit plus de 40 milliards à des situations de distribution des produits pétroliers et gaziers, parmi lesquelles la quasi-totalité des importateurs ».