En tournée à Kolda, Mary Teuw Niane tape du poing sur la table

La caravane du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est rendue à Kolda et à Médina Yoro Foulah pour constater l’état d’avancement des travaux du centre de recherche et d’essaie (Médina Yoro Foula), de l’espace numérique ouvert et du centre délocalisé (Kolda). Ceci entre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions prises par le président de la République lors du Conseil des ministres délocalisé dans cette partie du pays au mois de mars dernier.

En tournée à Kolda, Mary Teuw Niane tape du poing sur la table
Si les entrepreneurs des deux premiers ouvrages ont démarré les travaux et sont, en ce moment, au stade du décoffrage, celui du dernier traîne toujours les pieds. Et le gouverneur de la région a saisi l’occasion pour dire qu’il a convoqué l’entreprise chargée d’exécuter les travaux à plusieurs reprises pour lui permettre d’expliquer les contraintes auxquelles elle était confrontée et de lui signifier qu’il voulait la voir démarrer. Mais, ce n’est que 10 jours après la Tabaski qu’elle a commencé à s’y mettre carrément. Ainsi, Al Hassan Sall fera savoir qu’il va continuer à veiller personnellement sur les travaux. « Nous vous représentons valablement et dignement ici, avec toute la rigueur qui sied et sans état d’âme. Si les gens ne travaillent pas, nous vous le dirons et vous allez prendre des mesures », a-t-il dit au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Et de rappeler : « notre mission première, c’est de faire en sorte que la politique de l’Etat soit appliquée dans nos circonscriptions respectives ».

Conscient que « c’est un enjeu important puisque les ambitions des Koldois dépassent un centre délocalisé », Mary Teuw Niane soutiendra qu’ « on ne peut pas perdre de temps. C’est vrai que l’hivernage est assez difficile, mais nous avons eu aussi deux entreprises qui ont réglé cette difficulté. Celle qui gère Médina Yoro Foula, de même que celle de l’Enoa de Kolda qui ont lancé les travaux en début de l’hivernage et les ouvriers ont décoffré ». Donc, « les questions de coffrage et autres ne sont plus des contraintes pour des entreprises qui veulent être modernes et compétitives. Ainsi, il nous faut mettre la pression », a-t-il ajouté. Et au chargé des travaux du centre, Mary Teuw Niane s’est voulu très ferme : « je reviendrai ici dans un mois. Je veux que le chantier soit réellement engagé puisque les ressources ont été transférées à l’agence, car elle a fait toutes les formalités nécessaires. Maintenant, à charge pour l’entreprise d’exécuter les travaux ».
Mariama Kobar Saleh

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