Par le passé, de pareilles erreurs ont été commises avec le film « Baks-yamba » qui avait massivement incité les jeunes à s’adonner au chanvre indien à cause de la magie de l’écran. Aujourd’hui, d’autres productions prennent le relais dans la dépravation des nos mœurs. En l’occurrence « double vie» qui excelle dans l’art de former nos jeunes filles au phénomène du « Mbarane » consistant à dompter dans la justesse un réseau d’amants susceptibles de mettre la main à la patte. Cette forme de perversion est-elle acceptable dans un pays épris de valeurs cardinales.
Et « un café avec » ! Cette série télévisée émaillée de mafia et de trahison de type familial vous parait-elle compatible au modèle de famille sénégalaise exemplaire ? A l’évidence, il est temps de rappeler à l’ordre les producteurs de tout acabit qui s’activent de plus en plus dans ce domaine. Leurs scénarios devraient surtout obéir à des critères diachroniques et éducatifs pour gagner en efficacité dans le formatage d’un type de sénégalais vertueux et patriotique. Par exemple, « wiri-wiri » procède d’une production de référence à cause de son originalité et de sa pertinence. Il est en effet possible de s’inspirer de la culture sénégalaise tout en s’ouvrant au monde mais sans dommages collatéraux. Malheureusement, il en est autrement sous nos cieux !
Adja Tabaski pour sunugal24.net