En France, le prénom Mouhamed fait peur aux employeurs

Après avoir soutenu que la France est un pays judéo-chrétien de race blanche, qui accueille des personnes étrangères et qu’elle a envie que la France reste la France et qu’elle n’a pas envie que la France devienne musulmane, Nadine Morano  en disait trop. Mais elle révélait tout de même, comme nous l’évoquions, le sentiment  le mieux partagé par les français. Ainsi des chiffres à l’appui, l’économiste, Marie-Anne Valfort explique que la discrimination religieuse à l’embauche est une réalité en France.

Après avoir soutenu que la France est un pays judéo-chrétien de race blanche, qui accueille des personnes étrangères et qu’elle a envie que la France reste la France et qu’elle n’a pas envie que la France devienne musulmane, Nadine Morano  en disait trop. Mais elle révélait tout de même, comme nous l’évoquions, le sentiment  le mieux partagé par les français. Ainsi des chiffres à l’appui, l’économiste, Marie-Anne Valfort explique que la discrimination religieuse à l’embauche est une réalité en France.

Dans une de ses publications lue à Sanslimitesn.comet intitulée : “La discrimination religieuse à l’embauche: une réalité”, Marie-Anne Valfort lève un coin du voile de la société française. Dans une représentation plus que vivante, elle explique que dans le domaine de l’emploi, les français de confession chrétienne sont plus favorisés, ils sont suivis des juives et les musulmans occupent la dernière marche du Podium.

Ainsi, l’auteur raconte à l’entame que Esther et Dov (des juifs), Nathalie et Michel (catholiques), Samira et Mohammed (musulmans) ont regagné en même temps la France après le collège et réussi à avoir la même formation. Après avoir obtenu la nationalité française, ils se lancent à la recherche du premier emploi. Mais leurs candidatures ne reçoivent pas la même considération. Nathalie obtient son premier entretien après avoir déposé 4 cv ;  Michelle lui obtient le tien à 5 cv, Esther elle aussi à 5, Dov à 7, Samira à 6 et Mouhammed à 20. Le nombre de cv déposé par ce dernier laisse penser que son nom qui a une connotation typiquement musulmane fait peur aux recruteurs.

Plus loin, à travers une méthode dite de testing, qui consiste à envoyer des CV de candidats fictifs en réponse à des offres d’emploi réelles, et à mesurer les taux de réponses en fonction des différents profils, l’auteur a pu déterminer scientifiquement la discrimination dans le traitement des candidatures à l’embauche en France.

Ainsi, à travers les informations obtenues après un testing effectué en collaboration avec  l’institut Valfort-Institut Montaigne, l’auteur a noté que le taux de convocation à un entretien de recrutement  pour les musulmans est plus bas et s’élève à 10,4%. Il sera suivi par les juifs, qui ont un taux de 15,8%. Les catholiques, eux, occupent la plus haute marche du podium avec 20,8 %.

Ces chiffres, révèlent pour la première fois l’état des lieux sur  la discrimination religieuse sur le marché du travail en France. Une réalité qui affecte plus les musulmans de France qui sont stéréotypés au point d’être craint par les employeurs, même si certains hommes politiques tentent d’affirmer le contraire.

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