Emprisonnement d’une religieuse africaine qui dénonçait la possible présence d’agents stérilisants dans les vaccins
Une religieuse du Kenya emprisonnée pour avoir voulu protéger les étudiants de vaccins suspects
Par Bradley Eli, 24 mai 2016
Les évêques locaux ont expliqué que deux précédents vaccins avaient été contaminés par des agents stérilisants
NAKURU Kenya – Une religieuse catholique a été arrêtée au Kenya pour avoir abrité des étudiants catholiques pour les protéger de vaccinations qui auraient pu causer leur stérilisation.
La sœur Cecilia Kamau, directrice de l’Académie St Antoine à Nakuru (Kenya) a été arrêtée lundi pour avoir refusé que 700 étudiants reçoivent le vaccin rougeole-rubéole.
Les responsables de la Santé publique ont arrêté la sœur à la suite de plaintes de parents parce que leurs enfants qui étudiaient dans 5 écoles ne pouvaient pas recevoir les vaccins. La religieuse a été interpellée par le tribunal. Elle est accusée d’avoir mis la vie des enfants en danger alors qu’elle en avait la garde et la responsabilité.
Les soupçons de sœur Cecilia concernant les dangers potentiels de certaines vaccinations ne sont pas sans précédent. En mars de l’année dernière, « ChurchMilitant.com » avait déjà rapporté que les évêques du Kenya avaient voulu mettre le public en garde parce qu’ils estimaient que certains vaccins pouvaient provoquer la stérilisation comme ce fut le cas à Mexico, au Nicaragua et aux Philippines.
Un comité mixte d’experts médicaux laïques et catholiques avait retrouvé l’antigène stérilisant Beta HCG dans 33% des vaccins contre le tétanos utilisés dans cette campagne de vaccination.
En juillet de l’année dernière, « ChurchMilitant.com » a rapporté que les évêques du Kenya ont exhorté les gens à boycotter la prochaine campagne de vaccination contre le paludisme. Ils ne faisaient aucune confiance aux agences occidentales qui sponsorisaient la campagne de vaccination, à savoir l’UNICEF et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Suite à la campagne de vaccination contre le tétanos, dont un tiers des échantillons contenaient des agents de stérilisation, la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) avait convenu avec le Ministère de la Santé du Kenya que tous les futurs vaccins seraient testés avant, pendant et après leur inoculation. Mais, à partir de la campagne contre le paludisme, le Ministère de la Santé est revenu sur cette promesse et a procédé au nouveau programme de vaccination sans permettre des tests indépendants.
Cette action a incité l’évêque de Nairobi, Cdl. John Njue à déclarer: « Nous ne voulons combattre personne. Nous ne cherchons qu’à éviter que notre peuple ait à souffrir de causes extérieures. De même, le président du KCCB, l’évêque Philip Anyolo a déclaré : « Nous ne sommes pas en conflit avec le Ministère de la Santé, mais nous avons un devoir apostolique et moral de nous assurer que les habitants du Kenya puissent recevoir des vaccins sûrs. »
« ChurchMilitant.com » a rapporté en septembre qu’une étude indépendante qui avait été demandée par les évêques du Kenya avait révélé qu’un autre programme de vaccination, impliquant, cette fois, le vaccin contre la polio, contenait de l’estradiol une composante majeure de certains contraceptifs hormonaux. Les évêques ont ensuite été ouvertement menacés d’un procès pour les faire taire.
Lundi dernier, le Ministère de la Santé du Kenya a lancé une nouvelle campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole avec l’intention de cibler 19 millions d’enfants âgés de 9 à 14 ans. Au cours du week-end, les responsables de la santé ont fait savoir sur tweeter : « Samedi, nous avions vacciné 16.456.219 enfants contre la rougeole et la rubéole, ce qui portait à 86% le taux de couverture nationale.
Source : Churchmilitant.com