Elle est morte pour avoir voulu les fesses de Beyoncé

 

 

 

C’était son rêve ! Kelly, 34 ans, cherchait à avoir le même fessier que Nicki Minaj ou Beyoncé. Pour parvenir à ses fins, elle n’a donc pas hésité à se faire injecter du silicone, quitte à se tourner vers de faux spécialistes plus que louches. Une piqûre fatale…

Kelly, c’était la fille rayonnante adorée de tous. Jolie, brillante, elle était journaliste indépendante pour BET Networks, une chaîne d’infos dédiée à un public afro-américain. Amis, proches, collègues, tous s’accordent à dire qu’elle apportait du bonheur autour d’elle. Son énergie s’est pourtant brisée net l’année de ses 34 ans. Parce qu’elle voulait avoir un fessier digne de ses idoles, Kelly est décédée suite à une injection de silicone délivrée par un faux médecin.

Fière de ses formes déjà voluptueuses, Kelly postait régulièrement des photos sur Facebook. Admiratrice de Beyonce et deNicki Minaj. la jeune femme en voulait toujours plus. Son objectif ? Arborer des fesses aussi volumineuses que ces stars qu’elle aimait tant, mais sa dernière injection lui a été fatale. C’est un ami qui lui donne le contact d’une femme médecin du Queens.

Alors que Kelly s’étouffe, la « chirurgienne » s’enfuit !

La supposée spécialiste réalise des injections de silicone. Parce qu’elle propose de les faire en plus de ses consultations à l’hôpital, elle fixe rendez-vous dans un endroit privé. Bien sûr, rien n’est déclaré. Sans plus de vérifications, Kelly et sa maman acceptent de se rendre au sous-sol d’une maison du Queens, où va s’effectuer l’intervention.

Mais quelques minutes à peine après la piqûre, Kelly ne peut plus respirer. Elle étouffe. Sa mère se précipite pour réaliser un bouche-à-bouche tandis que, prise de panique, la fausse « chirurgienne » – dont le propriétaire du logement dira plus tard qu’elle avait de graves problèmes financiers – s’enfuit. Kelly est transportée par les secours à l’hôpital le plus proche, où elle meurt peu après son arrivée.

Des injections extrêmement dangereuses

Kelly est l’une des nombreuses femmes qui, depuis quelques années, ont succombé à des procédures cosmétiques illégales, effectuées par des médecins prétendant y être autorisés, mais se révèlant des imposteurs. Son cas n’est malheureusement pas unique car, comme le déplore le docteur David B. Samadi, chef de service en urologie et chef de chirurgie robotique au Lenox Hill Hospital de New York, « de nombreuses femmes, et même les hommes, sont attirées par ces procédures au marché noir, notamment aux Etats-Unis, qui se trouvent être beaucoup moins chères que les implants ».

Or ces injections sont extrêmement dangereuses. Le choix du praticien doit notamment faire l’objet du plus grand soin : « Lorsque le silicone liquide est injecté librement dans le corps, comme ici, il est beaucoup plus dangereux que quand une personne reçoit des implants, où le produit est confiné dans une enveloppe. Ces injections de silicone comportent de nombreux risques de complications, dont l’embolie pulmonaire, l’insuffisance rénale, une inflammation ou une infection dues à la mauvaise qualité du produit injecté, des apparitions de nodules anormaux ou de bosses sous la peau, sans compter les lésions nerveuses, les saignements et, dans certains cas, la mort. Chacun devrait réfléchir avant d’agir. Le médecin consulté doit exercer dans un cabinet privé reconnu, une clinique ou un hôpital, où seuls les produits certifiés sont injectés. Bien sûr, il y a toujours des risques dans tout type de chirurgie, mais bien moins qu’en faisant appel à un type trouvé sur Internet, dont on ignore tout et chez lequel les injections sont effectuées avec des produits douteux. » Des précautions que n’a, hélas, pas prises Kelly…

Closer

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