Exclus du champ politique depuis plusieurs années, Khalifa Sall et Karim Wade pourront se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce, après la réforme adoptée par l’Assemblée nationale samedi 5 août dans la soirée par 124 voix pour, une contre et zéro abstention stipule que « nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie ou de grâce. » Une situation qui n’émeut guère l’éditorialiste Madiambal Diagne. Sur la RTS, le patron du groupe AVENIR COMMUNICATION a laissé entendre que pour le cas de Karim Wade, « Il a été mal jugé. Qu’on revienne sur ce jugement là, ça ne me dérange pas. Par contre, pour Khalifa Sall qui a été jugé d’une façon régulière avec toutes les voies de droit utilisées et il n’a jamais nié les faits, au contraire, il les a assumés et on trouve un arrangement politiques, pour le faire, ça me fait un problème. » dit-il.