Le dernier match des Lions de la teranga pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, fait réagir l’ancien international et capitaine de l’équipe du Sénégal dans les années 2000. El Hadji Ousseynou Diouf, dans un entretien à L’Observateur, estime que la sélection nationale actuelle peut faire mieux sur la pelouse. «Cette équipe peut et doit s’améliorer. Le public aussi, il faut comprendre qu’il a assez attendu.
Et c’est normal qu’il l’exprime», constate El Hadji Diouf, convaincu qu’un coach doit faire montre de souplesse tout en restant exigeant, pour pouvoir bien manager une équipe». S’exprimant sur la rigueur prêtée à Aliou Cissé, le ballon d’Or africain estime qu’ «il ne sert à rien d’être dur. Ma conviction, c’est qu’un entraîneur doit être ami et complice de ses joueurs. C’est comme cela qu’on a eu nos meilleurs résultats. Un entraîneur doit être souple, parce que s’il ne l’est pas, le jour où les joueurs vont le lâcher, il n’aura pas sur qui s’appuyer et sera viré», avance l’expert du football international. Toutefois, s’empresse-t-il de souligner, «être pote avec ses joueurs n’empêche pas d’être juste avec eux et d’être exigeant».
Quid de la discipline en équipe ? «Tout ça c’est du vent. Ce qu’on demande à une équipe, c’est de gagner et de faire plaisir à ses supporters par un jeu rassurant, une détermination perceptible et un esprit de gagneur. Le reste, c’est du blabla. Il n’y a que ceux qui ne connaissent rien au foot qui sont là à nous tympaniser avec la discipline», fulmine El Hadji Diouf.
A l’en croire, pour obtenir des victoires et vivre des moments inoubliables, «il faut que les supporters mettent toujours un peu de pression aux joueurs. C’est ce qui leur permet de se forger un caractère de gagneur», conseille-t-il.