C’est officiel ! Malick Gakou ne sera pas candidat à la présidentielle du 24 février 2019. Le leader de la Grande Coalition de l’Espoir/Suxxali Senegaal a buté sur l’obstacle du parrainage.
Il explique : « Le Conseil constitutionnel m’avait demandé de régulariser 8 mille 888 parrains. Bien évidemment, le jour des dépôts, j’avais souhaité déposer les 40 mille parrains de réserves que j’avais mais on m’en a interdit la possibilité, me limitant ainsi à déposer les 8 mille 888. Aujourd’hui, je suis venu donc prendre le verdict du Conseil constitutionnel, m’autorisant à valider le nombre minimum ou maximum de parrainages pour rendre valide ma candidature. Au terme des vérifications, le Conseil constitutionnel, en résumé, m’a validé 11 régions du Sénégal. Je suis, quand même, au regret de vous annoncer, après les vérifications du Conseil constitutionnel, il m’a attribué 52 mille 911 parrains. Ce qui bien évidemment, est en deçà des 53 mille et poussière nécessaires pour passer le parrainage. »
Dans son discours, l’opposant a plusieurs fois remercié « toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais qui l’ont soutenu. » « Vous avez constitué une force, déclare-t-il. Et que cette force qui est la coalition de l’espoir va demeurer une force politique au service exclusif de la défense des intérêts de notre pays. » Avant de promettre : « Nous n’allons ménager aucun effort pour continuer à nous battre pour notre pays et le combat politique engendre des situations de cette nature. C’est pourquoi, je voudrais encore une fois vous exhorter à (prendre de la hauteur) de continuer le combat avec l’ensemble des forces vives de la Nation avec nos camarades. »
Des trois candidats convoqués par le Conseil constitutionnel, Malick Gakou est le seul recalé. Idrissa Seck et Madické Niang sont, eux, passés.
Ils sont, au total, sept (7) candidats à passer l’épreuve du parrainage sur la liste des 27 qui avaient déposé leur dossier : Issa Sall, Macky Sall (président sortant), Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Karim Wade, Idrissa Seck et Me Madické Niang.
Le processus électoral se poursuit à l’horizon de la présidentielle du 24 février 2019 et la prochaine étape sera la validation des candidatures. D’autres candidats vont-ils tomber ?
emedia