Les abris provisoires constituent un réel problème dans le secteur de l’éducation certes mais quand les écoles sont fermées pour fautes d’enseignants c’est encore plus grave et honteux pour un pays en voie de développement. Mais le premier ministre dans sa déclaration générale a occulté cette ces réalités.
L’émergence dont nous pompe l’actuel régime est une grosse chimère en réalité. Vous vous rendez compte des écoles publiques sont fermées pour faute d’enseignants pendant que le gouvernement s’active dans les dépenses de prestiges . Et c’est Serigne Mbaye Thiam, le ministère de l’Education nationale, qui a osé donner l’information. En manque d’argument, il soutient il y’a deux mois que des efforts de rationalisation de la gestion du personnel sont entrepris depuis 2012. Malgré tout, ces déséquilibres persistent, note le ministre. « Il y a des régions qui sont des régions à fort départ d’enseignants comme Matam, Sédhiou, Kédougou, Tambacounda, entre autres. »
Il s’y ajoute le manque criard du matériel scolaire dans tous les établissements du Sénégal. Selon les chiffres du gouvernement non encore vérifié, 6369 abris sont notés sur l’ensemble du territoire national. « Sur la base de ces projections, en 2018, nous devons avoir 3700 salles de classe de plus pour l’élémentaire, en 2019, 3819 de plus, en 2020, 3924 de plus, en 2021, 4234 de plus et en 2030, 5790 salles de classe de plus », promet le gouvernement. Alors de quel Sénégal parle le premier ministre