Il pourrait être la prochaine cible de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, en veilleuse depuis sa condamnation du fils de l’ancien Président Wade, Karim. Car, c’est un pléonasme, Me Madické Niang est devenu l’une des plus grandes fortunes du Sénégal. Un enrichissement qu’il date, à dessein, bien avant le magistère de Me Wade, dont il était l’avocat. Mais les faits, investis, pourraient bien prouver le contraire. C’est ce que voulant éviter, il cherche à se faire oublier depuis la défaite de son mentor en 2012. Une tactique qui rappelle celle de l’ancien ministre des Finances de celui-ci, Abdoulaye Diop, qui a, comme lui, des propriétés immobilières jusqu’au Canada. Les richesses de celui-ci avaient été révélées par le journaliste Madiambal Diagne. Des biens que ne peuvent justifier les revenus licites d’un quelconque fonctionnaire. Nul salarié honnête ne peut devenir multimilliardaire sous nos tropiques surtout. Me Madické ne pourra pas plaider d’exercer une fonction libérale. Car son cabinet d’avocat n’était pas des plus courues à Dakar. Et avant Me Wade l’homme cherchait à se faire un nom, derrière les dossiers les plus médiatisés. Maintenant même si « l’argent n’a pas d’odeur », celui de Me Madické se fait quand même sentir à la ronde à l’occasion des événements religieux et culturels, en dépit d’être inactif depuis cinq ans. Mais Madické pourrait ne pas être inquiété. Car si Abdoulaye Diop est sous le parapluie des Moustarchidines, lui s’abrite sous le lobby mouride.
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Il pourrait être la prochaine cible de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, en veilleuse depuis sa condamnation du fils de l’ancien Président Wade, Karim. Car, c’est un pléonasme, Me Madické Niang est devenu l’une des plus grandes fortunes du Sénégal. Un enrichissement qu’il date, à dessein, bien avant le magistère de Me Wade, dont il était l’avocat. Mais les faits, investis, pourraient bien prouver le contraire. C’est ce que voulant éviter, il cherche à se faire oublier depuis la défaite de son mentor en 2012. Une tactique qui rappelle celle de l’ancien ministre des Finances de celui-ci, Abdoulaye Diop, qui a, comme lui, des propriétés immobilières jusqu’au Canada. Les richesses de celui-ci avaient été révélées par le journaliste Madiambal Diagne. Des biens que ne peuvent justifier les revenus licites d’un quelconque fonctionnaire. Nul salarié honnête ne peut devenir multimilliardaire sous nos tropiques surtout. Me Madické ne pourra pas plaider d’exercer une fonction libérale. Car son cabinet d’avocat n’était pas des plus courues à Dakar. Et avant Me Wade l’homme cherchait à se faire un nom, derrière les dossiers les plus médiatisés. Maintenant même si « l’argent n’a pas d’odeur », celui de Me Madické se fait quand même sentir à la ronde à l’occasion des événements religieux et culturels, en dépit d’être inactif depuis cinq ans. Mais Madické pourrait ne pas être inquiété. Car si Abdoulaye Diop est sous le parapluie des Moustarchidines, lui s’abrite sous le lobby mouride.
