Edito : Le Pm Momo Dionne rectifie Khalifa Sall et se perd de pays

Edito : Le Pm Momo Dionne rectifie Khalifa Sall et se perd de pays
Edito : Le Pm Momo Dionne rectifie Khalifa Sall et se perd de pays

Le Premier ministre avait fait face aux députés jeudi dernier. Une autre série de « questions réponses » de plus. A l’occasion, son seul mérite a été de préciser aux Sénégalais que contrairement aux délires du maire de Dakar, qui soutient que la Caisse d’avance dans laquelle il puisait quotidiennement 1 million de francs par jour date de Carpot de l’époque coloniale, celle-ci n’a été instituée qu’en 1997. Mais outre cette vérité historique qui renseigne davantage sur le caractère du manipulateur Khalifa Sall, le Premier ministre a parlé d’un autre pays, qui n’est point le Sénégal. Car s’il aime les jeux de mots en soutenant qu’il « n’y pas de fonds politiques au Sénégal », c’est certainement pour cacher que c’est avec ces fonds qu’il qualifie de « spéciaux » ou « de souveraineté » que son patron entretient sa clientèle politique, débauche des opposants opportunistes et se saborde des marabouts domptés par les choses de ce bas-monde auxquels il construit des « maisons d’hôtes », à coût de milliards, qui ne se remplissent qu’une fois par an. Si Dionne prétend aussi que celui qui l’a tiré de l’ombre et du besoin est actif sur le « front de la demande sociale », ce doit être ailleurs qu’au Sénégal. Car les structures de santé sont agonisantes, les Sénégalais n’ont plus de quoi se soigner, ils mangent difficilement et ont des problèmes de transport ; faute d’emplois et d’activités génératrices de revenus. Un dénuement qui a comme corollaire une insécurité arrivée à un niveau jamais imaginé, face à un pouvoir dont le ministre de l’Intérieur a avoué devant lui que 22 départements du pays « sont dépourvus de postes de police ou de gendarmerie ». On ne sait pas de quel Macky, Momo parle lorsqu’il soutient que celui-ci les « exhorte à servir et non nous servir ». Car si tel était le cas, comment expliquer que des ministres, directeurs et députés soient devenus riches comme Crésus et insolents, « comme le sexe d’un âne nouvellement circoncis » ; or qu’avant leur Macky, ils étaient fauchés comme Job et méfiants comme des mouches ? Si, également « le Sénégal sous Macky c’est la loi pour tous », comment expliquer que le frangin de celui-ci ait abusé des licences d’exploration et d’exploitation du pétrole sans jamais être inquiété ; que le « griot » de Macky devenu député-maire insulte, tape, confisque, dégaine et tire sans être interpellé ; que le président reconnaisse lui-même bloquer des dossiers compromettants sous son coude, etc ? Mais voilà, on peut comprendre Momo, puisqu’il lui faut défendre le diable pour rester PM. Mais c’est oublier que Macky est le fils de Wade.

 

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