L’affaire des homosexuels de Mbao qui se passent la bague au doigt, avait défrayé la chronique en 2008. Depuis lors, il faut reconnaître que cette thématique n’a pas quitté le devant de l’actualité : elle part, elle revient, parfois au galop. Parce que pays « n’est pas prêt, pour l’instant », à légaliser l’homosexualité.
Les propos du président Sall devant Barack Obama en visite à Dakar, en 2013, étaient sans doute une manière subtile de préparer les occidentaux, les agitateurs LGBT en particulier, invités à garder leur mal en patience. Message reçu 5 sur 5 par ceux à qui il était destiné. Raison pour laquelle, les lobbies lesbiens, gays, bi et transsexuels (LGBT) ne désespèrent pas et continuent d’exercer des pressions sur notre pays, pour que le débat ne quitte jamais l’actualité, pour que les médias continuent d’en parler, d’en être les relais, avec pour finalité, de banaliser la question aux yeux de l’opinion.
Mais la ‘répression sociale’ n’est jamais trop loin, pour une population à forte dominance musulmane, majoritaire homophobe et qui le revendique à visage découvert. Tout pour dire que les pressions extérieures exercées sur le Sénégal en vue de la légalisation de l’homosexualité ne sont pas que de vains mots. Dans la société sénégalaise comme dans les médias, les affaires de mœurs occupent le devant de l’actualité.
Et la question de l’homosexualité se taille la part du lion. Du tee-shirt « pro-gay » arboré par le fils de Thione Seck en passant par l’affaire les lesbiennes de Grand-Yoff, entre autres, et aujourd’hui la robe de toutes les critiques enfilée par une autre célébrité homme adepte de la dépigmentation, l’on a fini de croire que la cause gay a ses représentants dans le cercle des célébrités, les acteurs du showbiz en particulier.
S’ils acceptent d’être les relais des organisations LGBT, ce serait la preuve que ces forces tapies dans l’ombre ont réussi à franchir un pas non négligeable dans un pays de croyants avec l’introduction du « genre » consacré par le gouvernement au point de lui dédier tout un ministère. Un grand bond en avant signé de nos élus, en attendant peut-être dans 1000 ans, au mieux dans 100 ans, l’évolution des mentalités sur ce qu’on appelait autrefois, l’inversion freudienne. Qui ne tape plus à nos portes, mais cherche à s’imposer dans nos salons intimes.