C’est l’un des quelques canards du pays, acquis à Macky, à avoir vu et publié ce bidon « sondage », dont il ne cite même pas l’auteur !
Il est tout faux, parce que c’est le cas lorsque ces auteurs affirment que 69% de Sénégalais sont « globalement satisfaits » de la bonne image de leur pays. Si c’était le cas, comment expliquer que des milliers de jeunes sénégalais fuient le Sénégal pour braver la mort par vagues, quitte à devenir des esclaves ; que la matière grise du pays préfère aller vendre ses connaissances ailleurs ; qu’il y ait plus de drogués et d’ivrognes ; que le front politique, syndical et social se réchauffe davantage ; etc.
L’obscure source de ces canards affirme que 89% des Sénégalais sont fiers de l’image de leur Président ! Si tel est le cas, pourquoi a-t-il été hué à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, battu dans la capitale aux locales de 2014 et à Touba lors des dernières législatives, boycotté à Thiès par les populations, voir des citoyens tenter de s’immoler au feu devant le palais, son appel au dialogue boycotté par l’opposition, etc. ? Comment des milliers de jeunes privés de leurs cartes d’identité nationale peuvent être fiers de l’image d’un Macky Sall, qui passe le clair de son temps à dilapider les revenus du pays et qui est toujours entre deux avions ? S’il était un bon leader, comment expliquer qu’il ne puisse même pas contrôler et cantonner ses propres troupes, semblables à une armée mexicaine ? Un Président soumis à la France, aux multinationales de laquelle il a livré les ressources de son pays au détriment de la préférence nationale, défend-il les intérêts de son pays « plus que ses prédécesseurs » ? Peut-on prêter une « bonne gouvernance » à un chef qui pratique le népotisme, qui veut instaurer une « dynastie », qui liquide et affaiblit ses adversaires, qui se dédit, qui a fini de mettre le parti au dessus de « la patrie », etc. ?
Mais en cherchant à aveugler les Sénégalais par d’autres contre-vérités, les Goebbels de Macky ne savent pas que ses dangereuses inventions ne rendent pas du tout service à son chef, qui risque de se réveiller brutalement en 2019 ; comme Abdou Diouf en 2000 et Me Wade en 2012.